Durant la période estivale, et surtout durant le mois d'août, la plupart des médecins prennent un congé. Alors, les malades souffrent de l'absence de suivi. Si par malheur un malade présente des complications de son affection durant cette période, désemparé, le patient ne sait plus vers qui se tourner. Son médecin traitant n'est pas là, il tente de trouver un autre spécialiste privé. Après une longue recherche, il finit par se diriger vers le secteur public. On voit alors les hôpitaux débordés durant le mois d'août, et la phrase « mon médecin est en congé » est celle qu'on entend régulièrement. C'est vrai qu'il y a des médecins à l'hôpital à n'importe quelle période de l'année. Mais, pendant l'été, leur nombre diminue considérablement. Et on ne s'occupe que de l'urgence : plus de consultation, plus de bilans, pas d'intervention chirurgicale... on assure un service minimum. Et si votre cas n'est pas grave, il faut attendre le mois de septembre ! Les personnes qui endurent le plus de ce phénomène sont les patients souffrants de maladies chroniques comme le diabète, les cardiopathes... Le mois d'août, sensé être un moment de détente, devient source d'inquiétude. Ils se demandent tout le temps que feront-ils si ça ne va pas bien ? Et s'ils manquaient de médicaments, qui vont ils voir ? Le plus souvent ils se dirigent vers d'autres spécialistes et s'ils ne trouvent pas, ils vont à l'hôpital. Il n'y a pas beaucoup de médecins, il y a trop de malades. Tout cela va créer un désordre et une anarchie aux pavillons des urgences que les médecins de garde doivent gérer. Quelle est la solution ? Prévoir un médecin remplaçant dans les cabinets des médecins privés ? Pour le moment, côté patient, la meilleure solution serait tout simplement d'éviter de tomber malade pendant l‘été ?