Lors d'un meeting tenu, hier, à la salle Tahri Miloud à SoukAhras, Louisa Hanoune a tiré à boulets rouges sur le RND et le FLN qu'elle a qualifiés de partis du pouvoir. Ces derniers ont fait échec, selon la première responsable du Parti des travailleurs (PT), mais persistent à enrôler des candidats parmi les milieux des affaires et les cercles financiers. «Nous avons à Souk Ahras des candidats issus des différentes franges de la société, mais nous ne privilégions pas pour ces joutes électorales les nouveaux riches comme c'est le cas pour d'autres formations que l'on propulse pour assurer leur impunité après avoir amassé une fortune dans l'illégalité.» A Guelma, elle a agité l'épouvantail de la fraude et ses répercussions sur le pays. En premier lieu, elle a évoqué les réformes de 2011 prônées par le président de la République, disant : «Les réformes de 2011 initiées par le président de la République ont été vidées de leur contenu.» Quant au climat politique actuel, elle le qualifie de «difficile et pollué». Pour Louisa Hanoune, la création de dizaines de nouveaux partis s'apparente beaucoup plus à l'émergence de «clubs et cercles privés à des fins personnelles». «En utilisant la carte de la fraude du scrutin du 10 mai dernier, des pays occidentaux, comme les USA et la France, font du chantage à l'Algérie. Ils veulent impliquer notre pays dans une guerre impérialiste dans le Nord-Mali. Bien sûr, nous savons qu'ils visent les champs de gaz entre le Mali et l'Algérie. Pour le moment, l'Algérie n'a pas accepté»