Depuis sa date de lancement en 2007 jusqu'à 2011, le centre de Belhandjir (15 km d'Aïn Sefra) a procédé à l'insémination artificielle de près de 21 000 têtes ovines de la région (Naâma, Saïda et El-Bayadh), avec un taux de réussite avoisinant les 65%. Or, durant toute l'année 2012, son activité a totalement régressé, peu a été entrepris et ce, nous dit-on, faute d'acquisition d'éponges, (éléments indispensables, synchroniseurs des chaleurs chez la brebis) ainsi que d'autres produits consommables pratiques et nécessaires aux opérations.Pourtant, l'insémination artificielle joue un rôle important dans l'amélioration génétique de toute race ovine, notamment pour la réhabilitation de la race endémique «Hamra dite Daghma», assez fertile et adaptée au milieu local. Une race qui, selon des éleveurs, est malheureusement en voie d'extinction. Nous apprenons aussi que les cadres techniques pour la conduite des opérations d'insémination s'avèrent très insuffisants.