Réunis en Italie entre le 5 et le 11 novembre, des représentants de la société civile indépendante algérienne, à l'invitation du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (Remdh), d'ARCI-ARCS et de la Plateforme des ONG italiennes au Moyen-Orient et en Méditerranée, ont appelé le gouvernement italien à soulever la question du respect des conventions internationales relatives aux droits de l'homme dans ses relations avec l'Algérie, en vue du sommet algéro-italien en cours à Alger. Le collectif d'ONG algériennes, composé du Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), le Réseau des avocats pour la défense des droits de l'homme (RADDH) et l'association Agir pour le changement démocratique en Algérie (ACDA), a été reçu par différentes instances dont la commission des droits de l'homme du Sénat italien, l'unité droits de l'homme et l'unité Maghreb de la direction générale pour les affaires politiques et de sécurité du ministère des Affaires étrangères, en sus des partis politiques, syndicats et ONG italiennes. «La délégation a rappelé que les questions du respect des droits de l'homme, y compris l'égalité hommes-femmes, et des réformes démocratiques doivent également être incluses de manière prioritaire dans les négociations en cours pour l'adoption d'un plan d'action dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage (PEV) sur la base de progrès tangibles vers une «une démocratie solide et durable», comme définie dans la PEV révisée.