Un collectif d'associations algériennes et étrangères, dont l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme, l'Organisation mondiale contre la torture, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme, le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), le Réseau d'avocats pour la défense des droits de l'homme (RADDH) et Agir pour le changement et la démocratie en Algérie, ont dénoncé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le refus d'enregistrement de l'Association nationale de lutte contre la corruption (ANLC). Selon le communiqué, «le 29 octobre 2012, l'Association nationale de lutte contre la corruption a reçu une correspondance du ministère de l'Intérieur, datée du 9 octobre 2012, l'informant du refus de délivrance du récépissé d'enregistrement ayant valeur d'agrément de l'association, sans motivation de ce refus, alors que la loi prévoit qu'une décision est nécessaire (article 10)». Selon la même source, la lettre de refus ne fait référence qu'au «non-respect de la loi sur les associations» (loi n°12-06 du 12 janvier 2012). Le collectif d'ONG demande aux autorités algériennes de donner les «raisons» du refus d'agréer l'ANLC.