Au moment ou le parc automobile de l'Algérie s'élargit, les accidents de la circulation s'amplifient. En plus d'entretenir les infrastructures routières pour limiter les accidents il parait judicieux que l'Etat décide, enfin que tous les types de voitures ne peuvent pas être importés. Des milliers de véhicules sont importés annuellement par l'Algérie sans exiger leur adaptation aux caractéristiques du pays. M.Messaoud Nacer, membre de l'association El Baraka a soulevé aujourd'hui à Alger la nécessité d'aller vers l'instauration de certaines normes de manière à faire convenir le véhicule avec les exigences de son utilisateur. « Le gouvernement algérien peut éditer des normes grâces à ces laboratoires et les exiger pour toute importation de véhicules », a-t-il déclaré. Selon lui l'admission de véhicules à l'importation conformément à des normes fixées au préalable est prévue par la réglementation algérienne mais rien n'est encore fait dans ce sens. M.Messaoud Nacer est intervenu lors de la célébration de la journée mondiale du souvenir des victimes de la route qui s'est tenue à la Safex. Les participants à cette journée affirment à l'unanimité attendre avec ferveur la mise en application du permis à points. Une disposition qui contribuera grandement à la limitation des accidents de la route. « Les algériens sont des gens qui tiennent énormément à leurs permis. Je suis persuadés avec l'instauration du permis à points ils feront plus attention sur la route ». Faut-il encore que ce dernier soit prêt pour être mis en application avant la fin de l'année en cours. Présente à cette rencontre, Mme Souad Bendjaballah, ministre de la Solidarité Nationale et de la Famille a insisté pour sa part sur l'importante responsabilité de sensibilisation qui incombe à la société civile mais aussi à l'Etat. Bien entendu, l'Algérie détient toujours et ce depuis plusieurs années les premières places en matière d'accidents de la circulation. On relève toutefois une légère baisse durant les neufs premiers mois de l'année 2012 par rapport à la même période de 2011. Le Lieutenant de police Seddiki Mohamed, chargé du bureau de la circulation routière au sein de la DGSN a souligné que 13 328 accidents sont enregistrés entre janvier et septembre 2012, contre 14 302 durant la même période en 2011. Le nombre de blessés a baissé de 5,10% et le nombre de morts de quelque 6%. Plus de 95% de ces accidents sont causés par le facteur humain et 40% par les jeunes conducteurs.