Attribution de 2 500 logements avant la fin de l'année Dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire, 2500 logements seront distribués avant la fin de l'année en cours dans la wilaya. «Ces logements seront mis à la disposition des habitants des bidonvilles ; actuellement il ne reste que quelques travaux d'aménagement extérieur et de VRD», a affirmé, dimanche dernier, Nasredine Azzem, directeur de l'OPGI, lors d'une visite d'inspection effectuée par le wali aux projets de logements réalisés à Ali Mendjeli. «Avant la fin de l'année en cours, plus de 5 000 logements seront réceptionnés à condition d'engager tous les moyens exigés par les différentes directions concernées», a ajouté le même responsable qui notera la livraison de 2 230 unités à l'UV17 et 2 628 à l'UV 19, dont les grand travaux de construction sont complètement achevés. Il ne reste que quelques opérations liées à l'aménagement, l'assainissement et l'éclairage public. De son côté, le wali, Noureddine Bedoui, n'a pas manqué de critiquer la qualité des travaux de certains promoteurs. Il a annoncé que dans le même cadre des contrats programme, un projet de régularisation de taux d'occupation par logement (TOL), sera lancé très prochainement dans la wilaya. «Il faut œuvrer pour faire face au problème de l'exiguïté dans les appartements en réduisant le nombre de familles occupant un seul logement», a-t-il indiqué. Ratiba B.
Affaire du jeune Anis Ihab Bounaâs : le gynécologue acquitté La chambre pénale près la cour de Constantine a annoncé, hier, le verdict de l'affaire en appel du jeune Anis Ihab Bounaâs, âgé de 13 ans, dont les parents ont intenté une action en justice contre le médecin spécialiste en gynécologie, Mohamed Debache. Ce dernier a été acquitté. La demande des plaignants de contre-expertise médicale hors de Constantine a été refusée par la chambre pénale. Les parents du jeune Anis Ihab sont effondrés, autant par le verdict que par le refus de la justice d'autoriser une contre-expertise. Ils ont décidé de faire un pourvoi en cassation pour faire valoir les droits de leur enfant, qui a été, selon eux, complètement ignoré par le médecin et par la justice. Pour rappel, la mère de Anis a été suivie, il y a 13 ans, par ce gynécologue durant sa grossesse. Il est reproché à ce praticien d'avoir ignoré les analyses médicales ayant décelé une toxoplasmose à l'état de gestation, ayant entraîné une cécité chez l'enfant, avec «une microphtalmie, ou cornée opaque» au niveau de l'œil droit, et une «anophtalmie» pour l'œil gauche. R. B.
Une vieille dame honteusement exclue du relogement Sous prétexte qu'elle est «très âgée» (86 ans) et qu'elle vit seule, Mme Zohra Amira a été honteusement exclue de la liste des occupants des vieilles bâtisses menaçant ruine de la vieille ville, en l'occurrence «Rahbet Essouf», devant bénéficier d'un relogement. Outre le fait qu'elle est née et a toujours vécu dans ce vieux quartier, cette grande dame a un passé glorieux de militante de la cause algérienne durant la guerre de Libération, -qui plaide largement pour elle. Pour l'histoire, elle fit preuve d'un courage exemplaire en faisant évader un fidaï blessé, en l'occurrence M. Djeghaba, de l'hôpital de Constantine, sous le nez de la police coloniale. Aujourd'hui, elle se dit «scandalisée par la légèreté et l'inconscience» avec laquelle on l'a évincée de la liste. «C'est de la pure hogra à l'endroit des personnes âgées de la part du chef de daïra», a-t-elle déclaré, tout en précisant que jamais auparavant elle n'avait fait valoir ce qu'elle estime être son devoir envers son pays. En plus, contrairement aux allégations, elle ne vit pas seule, sa fille, célibataire, fait la navette entre Alger, -où elle travaille-, et Constantine. Elles ont même déposé un dossier chacune auprès du service d'architecture et d'urbanisme (Sau), en vain. Doit-elle mourir avant l'heure pour faire plaisir à ceux qui ont souvent octroyé des logements à d'indus bénéficiaires, qui les revendent et reviennent à la charge, sans aucune dignité ? Farida Hamadou
Une femme poignardée à Kouhil Lakhdar Une femme âgée de 59 ans a été poignardée, hier à 13h 15, à la cité Kouhil Lakhdar à quelques mètres de l'arrêt de bus, à proximité de l'école Abderahmene Dakhel. Selon des témoins oculaires, la victime a reçu des coups de couteau (poignard 12) donnés par un homme. Il serait, présume-t-on, son époux, âgé de 63 ans. La même source a indiqué que la victime a succombé à ses blessures suite à une forte hémorragie avant l'arrivée des secours. Toujours selon des témoins, sur place, le présumé coupable aurait tenté de s'échapper, mais il a été arrêté par de jeunes habitants, qui le remettront aux services de la sûreté de la wilaya. O. -S. M.