Questionné sur ce sport en question, le président dira : «Je suis technicien supérieur de la jeunesse et des sports, spécialité cyclisme. J'ai été formé en 1987/1991 pendant trois ans à l'institut supérieur d'Aïn El Turck, plus une année de recyclage. Mon défunt père Hadj Ali faisait, lui en premier lieu, du cyclisme compétitif dans les années 50 jusqu'à 1964. Il y a eu ensuite mon frère Mokhtar qui, quotidiennement, enfourchait son vélo et s'entraînait, il a remporté le championnat cycliste de wilaya, sans oublier mon fils Sofiane qui pratique cette discipline et est actuellement membre d'une association amateur de cyclisme en France». En ce qui me concerne, «j'ai débuté à faire du vélo quand j'avais l'âge de 8 ans. Mon dada, c'est aussi la musique. J'étais, à l'âge de 16 ans, le batteur du groupe musical «El Farachette» de la ville. Notre association, la seule dans la wilaya, est autonome car la ligue a été dissoute en 1999, nous travaillons actuellement avec une vingtaine d'athlètes». Nous apprenons par la même source que durant les années 97/98, Ferketou Ahmed a été affecté au Mouloudia Baladiyate Saïda. Les jeunes cyclistes avec des vélos soudés, le benjamin Belhadj Nadir et le minime son fils Ferketou Sofiane se sont illustrés en remportant la première place lors des compétitions sportives à Alger. Pour ce qui est des objectifs, le président a été on ne peut plus clair : «Nous pensons d'abord à aménager notre nouveau siège au niveau du stade de l'OPOW. Notre principale préoccupation est la formation d'abord, les compétitions ensuite avec les résultats. Nous manquons de matériel et de moyens financiers. Nous remercions toutefois le personnel de la jeunesse et des sports à sa tête le directeur Ardjani pour l'aide apportée au développement du sport, notamment la dotation de 4 vélos neufs et 7 casques. Nous lançons un appel aux autorités pour que ce sport renaisse de ses cendres.»