Les projets dormants du programme des Hauts-Plateaux En 2006, treize communes de la wilaya d'Oum El Bouaghi ont bénéficié de d'importants projets, destinés à développer les régions des Hauts-Plateaux, dont plusieurs ont été lancés dans les communes de l'est de la wilaya; entre autres, Dhalaâ, Meskiana et Aïn Beïda. Le programme en question vise notamment à résorber le déficit en logements, à réaliser des forages, des périmètres d'irrigation, des retenues collinaires, protéger des agglomérations contre les inondations, etc. Les travaux publics, le transport, l'énergie et les mines, la santé, la jeunesse et les sports, ont aussi bénéficié de projets ambitieux, comme la réhabilitation des chemins de wilaya, la réalisation de deux gares routières et de salles et de complexes sportifs. Le secteur de l'enseignement supérieur s'est vu également attribuer la part du lion, avec la réalisation d'une faculté de technologie pour 3 000 postes pédagogiques, d'une bibliothèque, d'une résidence de 500 lits et d'un centre médico-social. Certains de ces projets sont tous achevés mais il reste leur inauguration et leur mise en service pour le bien de la communauté universitaire. D'autres projets et non des moindres, bien que achevés depuis des années, restent hermétiquement fermés. C'est le cas des pavillons des urgences médicochirurgicales de Aïn Beïda et de Meskiana, qui ne sont pas encore fonctionnels, de même que l'institut paramédical. Les projets du secteur de la PME et l'artisanat sont aussi en souffrance, tout comme d'ailleurs le centre de facilitation pour la petite et moyenne entreprise. Le secteur culturel s'est renforcé par la réalisation de 12 bibliothèques communales et une urbaine, ainsi que d'un théâtre régional. Si presque tous les projets sont achevés, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs publics tardent à les rendre opérationnels.
Un tronçon de route en mauvais état La RN10, plus précisément le tronçon reliant Aïn Beïda à la commune de Zorg sur 16 km, est dans un piteux état. Tous les usagers et les habitués de cette partie se plaignent des fissures et des affaissements qui s'y sont produits tout le long de la bordure droite. Ce qui les oblige à rouler au centre de la route avec les risques d'accidents meurtriers que cela induit. Pourtant cette route a fait l'objet d'une réhabilitation il y a moins d'une décennie. Comment se fait-il que des fissures apparaissent et que le goudron se décolle en certains endroits ? Des colmatages y ont été opérés, mais ce bâclage n'a pas été du goût des conducteurs, surtout les chauffeurs de taxis et de bus qui empruntent ce tronçon plusieurs fois par jour. Le seul remède que préconisent tous les usagers est de procéder au dédoublement de cette voie le plus rapidement possible pour éviter des accidents mortels.