3 milliards de centimes pour le développement de Baghlia Une enveloppe d'un peu moins de trois milliards de centimes a été allouée à la commune de Baghlia dans le cadre des plans communaux de développement pour cette année. Elle représente le budget de trois opérations retenues par les autorités sur les sept qu'a présentées l'APC. L'argent accordé ainsi à l'APC servira à revêtir les routes desservant Ouled H'mida, Ben Hamza et Cheraba, ainsi que celles de l'ancien Sabaou et le tronçon restant du chemin reliant le chef-lieu de la commune de Ouled Aïssa à la ville de Baghlia, selon le P/APC. A cette enveloppe s'ajoutent les 400 millions de centimes obtenus sur le budget de wilaya et destinés à revêtir la route reliant Sabaou à Lebridje. Reste que les deux subventions sont « très en deçà des besoins de la commune » puisque, pour la seule année en cours, l'APC a proposé pas moins de sept opérations pour l'équivalent de quelque 7 milliards de centimes. « Et cela ne représente que les besoins les plus urgents de la population », nous a déclaré le P/APC, Aït Ali Hocine. L'APC, pressée par les citoyens qui ne peuvent plus supporter le poids des difficultés qu'ils endurent, a proposé à l'approbation des autorités de la wilaya des projets d'assainissement dans certains villages, d'alimentation en eau potable et de revêtement d'autres routes dégradées en plus de l'aménagement urbain. Un lycée pour Naciria Le besoin d'un lycée pour la daïra de Naciria se fait sentir de plus en plus. « Nous avons plus de 5000 élèves dont la moitié fréquente des établissements de l'enseignement secondaire des localités voisines (Tadmaït, Bordj Menaïel, les Issers, Draâ Ben Khedda) à cause d'un déficit en places pédagogiques dans le seul lycée de la ville », souligne le P/APC. La revendication d'un lycée pour cette région est d'autant plus justifiée, que celui qui accueille actuellement les élèves de la daïra est le résultat d'une transformation d'un autre établissement scolaire effectuée en 1992. En effet, c'est une partie du CEM de Naciria, les dortoirs, qui a été érigée en lycée pour « pallier provisoirement l'absence d'un établissement de l'enseignement secondaire. Mais, depuis, c'est le provisoire qui dure », commentent les élus à l'APC de Naciria. « Le déficit en places pédagogiques est tel, que ces dernières années on assiste à une exclusion massive des élèves à qui l'on ne donne même pas l'occasion de redoubler. Cette année, la rentrée scolaire a été émaillée de mouvements de protestation organisés par les élèves exclus, soutenus en cela par leurs camarades scolarisés et leurs parents, et le pire est à venir », nous dit un parent d'élève. Lors de sa dernière visite dans la commune, le wali de Boumerdès a promis aux citoyens l'inscription d'un lycée au nombre des futurs projets dont bénéficiera la région. La cité Soummam de Boudouaou à l'abandon La cité des 850 logements de Boudouaou (Boumerdès), ou cité Soummam, est dans un état lamentable. Ses résidants se plaignent de « la sourde oreille qu'opposent les responsables à leurs doléances relatives à l'amélioration du cadre de vie dans le quartier ». La dégradation des routes intérieures et des accès à la cité est la principale cause de mécontentement des citoyens. Certains endroits sont tellement dégradés que de nombreux résidants se retrouvent dans l'obligation de faire tout un détour pour rejoindre leurs bâtiments respectifs. Tout comme leurs voisins de la cité des 605 Logements, ils se plaignent aussi des ordures ménagères qui envahissent tout le périmètre. En effet, celles-ci se rencontrent à chaque détour dans la cité. En milieu de journée, nous avons constaté qu'elles sont encore là dans les endroits où les habitants les jettent et où devraient les récupérer les services de la voirie de l'APC. Dans les deux cités, les espaces verts font cruellement défaut. De ce point de vue, la situation est encore pire aux 605 Logements où l'on ne rencontre pratiquement pas un arbre ! « En outre, il n'y a pas même une aire de jeux pour nos enfants », lâche un résidant de la cité. Encombrement à Si Mustapha Les usagers de la RN 12 auront constaté que le problème de l'encombrement qui se posait au niveau de la ville des Issers, avant la réalisation de la déviation qui mène le trafic en dehors de l'agglomération, n'a fait que se déplacer à la localité voisine de Si Mustapha. En effet pendant les heures de pointe, cette ville connaît un grand embouteillage dû au nombre important de véhicules qui circulent dans les deux sens. Deux voies dans chaque direction qui croisent la route principale de la ville menant vers Zemmouri s'avèrent insuffisantes pour contenir le flux des milliers de véhicules transitant quotidiennement par cette localité. Un responsable local nous a déclaré que la solution réside dans la réalisation d'un évitement du côté sud de la ville contournant la brigade de la Gendarmerie nationale et les rares habitations et commerces se trouvant du côté sud de l'autoroute.