L'Entreprise de gestion des pompes funèbres et cimetières d'Alger (EGPFC) prévoit la construction de nouveaux cimetières et la réhabilitation d'El Alia et El Kettar. L'Entreprise de gestion des pompes funèbres et cimetières d'Alger (EGPFC) annonce la réalisation de nouveaux cimetières. «Un nouveau cimetière, d'une superficie de 3 hectares, sera réalisé à Tessala El Merdja. Les travaux seront lancés dans les prochains mois», signale le directeur de l'EGPFC, M. Benyounès, qui affirme que deux autres nouveaux cimetières sont prévus dans les communes de Draria et Chéraga. Les cimetières de l'intra-muros sont saturés et les citoyens sont souvent obligés d'exhumer les restes de leurs morts ou de «quémander une place» dans des carrés encombrés des cimetières communaux de la périphérie, tels que celui de Baraki. L'absence de foncier a retardé la création de nouveaux cimetières, la centaine de cimetières déjà existants sont presque tous pleins. Les carrés de Djenane Sfari (Birkhadem) et Haouch Megnouche (Gué de Constantine), les derniers à avoir été livrés par l'EPIC de la wilaya, sont fonctionnels depuis plusieurs mois. L'établissement gère actuellement 20 cimetières sur les 145 que compte la wilaya d'Alger. «Nous prenons en charge plus de 50% de la superficie globale des cimetières. Celui d'El Alia occupe à lui seul 20 hectares. Les gens confondent généralement entre les espaces gérés par les APC, souvent dégradés, et ceux qui se trouvent sous notre responsabilité, tous pris en charge», se réjouit le directeur, qui affirme que son établissement entretient 5 cimetières chrétiens. Télésurveillance à El Alia Des travaux de réhabilitation et d'aménagement de quelques légers équipements ont été menés à El Alia. Deux clôtures avaient été ainsi réalisées, l'une sur la RN 5 et l'autre du côté de Oued Smar. «En plus des opérations de réhabilitation des carrés et des allées, l'EGPFC a placé deux grandes clôtures. Celle aménagée du côté de Oued Smar n'a été possible qu'après le relogement de plus de 268 familles qui squattaient une partie du cimetière», précise le directeur de l'entreprise, qui affirme qu'une enveloppe de 20 millions de dinars a été dégagée pour concrétiser ces travaux. Un appel d'offres a été lancé pour l'installation de la télésurveillance dans ce cimetière national où se trouve le Carré des martyrs. «Le premier appel d'offres a été déclaré infructueux. Nous allons bientôt refaire la consultation pour installer la télésurveillance», indique le directeur. M. Benyounès bat en brèche une allégation selon laquelle l'assiette d'El Alia aurait été cédée par une donatrice éponyme. «La ville d'Alger a acquis le terrain de la Société des demandes d'El Alia en 1941. Donc, l'idée que l'assiette appartenait à un particulier est fausse. Une copie du contrat que l'établissement détient en fait foi», dit-il. El Kettar, autre cimetière important à Alger, est aussi concerné par des travaux d'aménagement auxquels une enveloppe de 20 millions de dinars a été consacrée. «L'entreprise a été installée et prendra en charge les allées, les escaliers encombrés. Des travaux de réalisation d'un mur de soutènement très coûteux (une enveloppe conséquente de 40 millions de dinars) ont été déjà réalisés sur la partie donnant sur le quartier de Bab El Oued touché par un effondrement de terrain», souligne M. Benyounès. Les cimetières chrétiens ne sont pas en reste. Des opérations de réhabilitation et d'embellissement ont été lancées, hier, au cimetière de Bologhine, où se rendra dans les prochains jours la délégation officielle qui accompagnera le président français, François Hollande, en visite à Alger. Le collaborateur d'El Watan a remarqué que des EPIC de wilaya, dont l'ERMA, s'empressent de relooker l'entrée et l'allée principale du cimetière chrétien de Bologhine. Il faut que tout soit clean le jour «J». «Tous nos cimetières chrétiens sont bien pris en charge. Les travaux de Bologhine sont routiniers», précise le directeur.