Les habitants de la commune de Bouderbala et ceux des villages de la commune de Lakhdaria, tels Choudar, Guergour et Madinat El Hayet, à l'ouest de Bouira, doivent attendre une année, voire plus, pour pouvoir bénéficier de l'eau potable du barrage de Koudiet Asserdoune (640 millions de mètres cubes), une infrastructure considérée, de par son importance, comme le deuxième barrage hydraulique du pays après celui de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila. Le projet, qui consiste en la réalisation du réseau AEP pour ces deux municipalités, a été inauguré mardi dernier par le ministre des ressources en eau. Les responsables de la direction de wilaya de l'hydraulique ont indiqué que les travaux seront terminés dans un délai de 12 mois. Aussi, les populations dans ces régions doivent encore passer l'été 2013 dans le stress et l'attente du précieux liquide. Leur alimentation en eau se fait actuellement une fois tous les trois ou quatre jours. L'enveloppe financière débloquée pour concrétiser ce projet est estimée à plus de 250 millions de dinars. Des communes, comme Guerrouma, El Hachimia, Sour El Ghozlane, Z'barbar…, seront, quant à elles, alimentées en eau à partir du barrage de Koudiet Asserdoune dès juin prochain. Quant aux communes relevant de la daïra de M'Chedallah, elles seront alimentées, vers le début de l'année 2014, à partir de la station de traitement des eaux du barrage de Tilesdit, dans la commune de Bechloul. A relever que de nombreuses protestations de citoyens ont eu lieu au long de l'été dernier à travers des localités et des villages de la wilaya pour réclamer de l'eau potable. Ce scénario risque fort d'être reproduit encore l'année prochaine par les habitants de plusieurs villages, qui attendent impatiemment d'avoir de l'eau dans leurs robinets