La pluie a rendu les chemins desservant les 34 villages de la commune d'Ath Laâziz, au nord de Bouira, impraticables. En effet, plusieurs déformations sont apparues à travers plusieurs endroits de ces routes endommagées à la suite des fortes pluies. Ces routes risquent d'être coupées même à la circulation. C'est le cas du chemin reliant le village Ath Laâziz à Malla (3km), qui se trouve depuis plus d'une année dans un état lamentable. Ces routes ont pourtant fait l'objet d'une réfection totale de la part d'entreprises dites qualifiées. Le village Chekouh, qui abrite plus de 1000 habitants, risque de se retrouver dans l'enclavement en raison de nombreux glissements de terrain qui ont fait leur apparition à la suite des récentes intempéries. A rappeler que les travaux de réalisation de ce chemin ont été effectués il y a deux ans. Une année après sa mise en service, la route est dégradée. De nombreux citoyens ont dénoncé cet état de fait en incombant la responsabilité au maître de l'ouvrage qui, selon eux, n'a pas assuré un suivi du déroulement des opérations. Un autre chemin est également dans la même situation. Il s'agit de la route reliant le village Beni Fouda à Ibourassen. Des glissements de terrain et des chutes de pierres ont rendu l'accès difficile aux automobilistes. Ces derniers préfèrent opérer un détour de plusieurs kilomètres pour éviter cet accès dangereux. La réalisation de cette routé a coûté, faut-il le rappeler, un pactole de plus de 6 milliards de centimes. Les pouvoirs publics doivent impérativement se pencher sur le cas de ces routes et procéder à l'ouverture des enquêtes à propos des projets de travaux publics en établissant des bilans des enveloppes consommées et déterminer les responsabilités de chacun quant au suivi des chantiers.