Menace sur le parc arboricole de Aïn Beïda Au fait, cela fait combien d'années que les arbres du parc arboricole de la ville de Aïn Beïda n'ont pas été élagués ? Selon un membre de l'association environnementale pour l'écologie militante (ADDEM), cette situation remonte à au moins à 15 années, ce qui a provoqué la prolifération de nombreux champignons. Le moins qu'on puisse dire c'est que ces champignons ont creusé les troncs des arbres qui bordent les grandes artères de la ville, à l'instar de l'avenue du 1er Novembre, du boulevard Mansouri Ali, ex- du Nord, la rue Zidouni Amara, ex des Jardins, etc. Toujours selon notre interlocuteur, il est plus qu'urgent de procéder à la taille des arbres infestés par les champignons. Il explique que ce qui favorise la prolifération des champignons c'est le gros feuillage des arbres. Avec l'aval des autorités de la ville, les membres de cette association ont déjà entrepris l'élagage des arbres de la rue Zidouni et d'une partie de celle du 1er Novembre, à proximité du jardin public. «De cette façon, nous explique notre interlocuteur, on évitera à nos concitoyens de dramatiques accidents, car les arbres dont les troncs sont creux risquent à tout moment de tomber et causer des dégâts tant aux citoyens qu'aux habitations limitrophes». Ce que le citoyen attend de ses élus Maintenant que les assemblées communales sont en place, les citoyens sont en droit d'attendre du nouveau de leurs élus. Et ce sont les citoyens des grandes localités qui espèrent une réelle prise en charge de leurs doléances et leurs préoccupations. L'exemple des citoyens d'Oum El Bouaghi ville est illustratif à plus d'un titre. Cette commune de près de 100 000 habitants a subi, à son corps défendant, une situation caractérisée par un relâchement inhabituel dans les affaires de la municipalité. Quatre présidents se sont relayés lors du mandat précédent à la tête de la mairie. De nombreux points noirs dans la gestion de la ville ont apparu au grand dam de la population, durant cinq longues années. Aïn Beïda aussi a vu le passage de trois présidents sans que soient résolus pour autant les problèmes liés à l'insalubrité, l'entretien des cités, la réhabilitation des espaces publics, etc. Meskiana, quant à elle, souffre de la décrépitude de l'ancien bâti, pourtant supposé être la vitrine de la ville. Des maisons menacent ruine, des cités vivent à l'âge de la pierre taillée, comme c'est le cas de la cité Emir Abdelkader, qui devrait être rasée et remplacée par de nouveaux immeubles. Les autres communes ne sont guère logées à meilleure enseigne et leurs habitants attendent aussi que des mesures soient prises pour sortir de l'enclavement. Behir Chergui, Rehia, Belala, Zorg, Boughrara Saoudi, Aïn Diss et toutes les autres attendent du nouveau. Ahmed, un citoyen d'Oum El Bouaghi nous déclare lors d'une brève rencontre : «Nous sommes tous en droit d'attendre du nouveau. Nos villes doivent retrouver leur visage d'antan. Nous voulons des cités propres, éclairées la nuit, avec des rues goudronnées et des jardins publics pour le repos hebdomadaire. Le pays est riche et est en mesure de nous offrir ce à quoi tout un chacun aspire.» En fait, tous les citoyens rencontrés abondent dans le même sens quand il s'agit de ce qu'ils attendent des nouveaux élus. Surtout quand on sait que la plupart des nouveaux P/APC sont jeunes et instruits.