Le Mouloudia d'Alger a remporté la onzième édition de la Supercoupe d'Afrique Babacar Fall de handball aux dépens du Club africain de Tunis après avoir réalisé un nul sur le score de 21 à 21 (mi-temps : 13-11) en match retour disputé samedi à Tunis à la salle Gordjani. La rencontre s'annonçait difficile pour les poulains de Zeguili, mais l'expérience algéroise a prévalu en terre tunisienne. Vainqueur au match aller, le 23 mars dernier, à Alger sur le score de 20 à 16, le Mouloudia d'Alger décroche ainsi son 9e trophée en dix éditions, un record qu'il sera difficile d'égaler. Avec quatre buts d'avance, les Mouloudéens redoutaient cette phase retour, mais les Algérois tiennent beaucoup à ces compétitions continentales pour les laisser filer aussi facilement. Le Club africain de Tunis en sait quelque chose, lui qui a tout fait pour barrer la route aux Mouloudéens. Les Tunisiens avaient même renforcé leur effectif à la veille de cette double confrontation, mais durent reconnaître une vérité : la présence d'autres éléments de valeur dans les rangs clubistes n'aurait pas changé la situation, tant la supériorité des joueurs du Mouloudia d'Alger était évidente. Reconnaissance aussi pour les éléments du cru dans la formation algérienne qui a démontré que la présence de joueurs talentueux du cru, bien encadrés, bien orientés et bien pris en charge, à l'image de Loukil, Chahbour et Hamed, engendre une puissance homogène qui fait la force du club algérien. La presse tunisienne, difficile à convaincre parfois lorsqu'il s'agit de la chose sportive, a, cette fois-ci, bien reconnu la valeur du Mouloudia, une équipe bien rodée pour ce genre de challenge et on s'en rend compte aussitôt grâce à ses automatismes. Une véritable machine à gagner. Cela s'est vérifié de nouveau et le Club africain, en deux éditions, et quelques années auparavant l'Espérance n'ont pu détrôner le club algérien. Une reconnaissance qui prouve, si besoin est, que la formation du Mouloudia d'Alger demeure la meilleure sur le plan continental. La section handball, une parmi les quatorze que renferme le club, demeure une fierté pour le club algérois, toujours bien pris en charge par Sonatrach et bien géré par le président Mohamed Djouad, qui ne manque pas une occasion pour afficher sa satisfaction, car les bons résultats ne sont que le fruit d'un travail en permanence et d'une rigueur sans faille. Ensuite, il y a ce travail d'équipe bien dirigé par le duo Belhocine-Zeguili qui a su faire émerger des joueurs comme Slahdji, Chahbour, Bouabderazaki, Hadef, bien encadrés par les vétérans du club comme Hammad, Loukil, Boudrali, Bourenane, Akchiche... Le Mouloudia d'Alger tient bien la route, et apparemment pour longtemps.