Avant de remettre le témoin, l'ancienne assemblée populaire commune de Sétif, avait remis sur la table le projet du parc aquatique, prévu à la cité Laïd Dahoui à la place d'un ex-bidonville rasé. S'étendant sur une superficie de 9 000 m2, le parc sera composé de 3 piscines dont une pour enfants. Pour rentabiliser un tel patrimoine communal, les concepteurs du projet prévoient des locaux commerciaux, un restaurant, un petit hôtel et une salle des fêtes. Avec ces fonds de commerces, la municipalité engrangera de substantielles recettes. L'on apprend qu'une enveloppe de 100 millions de dinars sera injectée dans le projet. L'on saura que la moitié du montant sera prise en charge par le programme communal de développement (PCD). Avec la réalisation d'un tel projet, la masse juvénile de la capitale des Hauts-Plateaux devra bénéficier d'un espace de loisirs et divertissement. Néanmoins, la question de la gestion et de l'entretien d'un tel parc fait grincer les dents de certains initiés qui remettent sur le tapis, la piscine de la forêt réactive de Boussellam, à l'abandon depuis des lustres.