Une épreuve d'enduro moto a été organisée, hier, par la Fédération algérienne des sports mécaniques à Taghit, dans la wilaya de Béchar. Cette manifestation s'inscrit dans le cadre du Festival national des sports mécaniques lancé le 25 décembre. Taghit : de notre envoyé spécial La compétition a été marquée par la participation d'une quarantaine de concurrents issus des différents clubs à travers le territoire national. La Fédération des sports mécaniques s'est distinguée par le choix du circuit et par un professionnalisme probant. Situé à une dizaine de kilomètres de la petite ville de Taghit, le circuit d'enduro s'étend sur 80 km. Il débute aux abords d'un oued qui longe l'oasis verdoyante de Taghit, et se termine sur le piémont d'une dune abrupte. Les concurrents s'en sont donné à cœur joie lors des escapades qu'offre cette topographie particulière. Le départ des motos été soigneusement synchronisé, le public pouvait de loin distinguer les figures acrobatiques que les pilotes réalisaient au gré de crevasses raides ou de collines sablonneuses. Le silence imposant de la palmeraie a été, le temps de la compétition, interrompu par les vrombissements des motos. La ville de Taghit, d'ordinaire placide et silencieuse, s'est offert une animation délassante. Les habitants du village et de sa périphérie – la zaouïa Fougania et la zaouïa Tahtania – se sont donné rendez-vous sur l'artère principale pour applaudir les concurrents. «Le Festival des sports mécaniques est aussi une rencontre interactive entre les participants et le public», a déclaré M. Chihab, président de la Fédération algérienne des sports mécaniques. Et d'ajouter : «Il s'agit également, dans un autre registre, de donner du souffle à cette discipline qui commence à sortir des méandres de l'anonymat.»