Un trafic de fausses ordonnances révélé à Aïn Témouchent Les éléments de la brigade économique et financière de la police judiciaire de Aïn Témouchent ont mis fin, cette semaine, à un trafic d'encaissement illicite de frais médicaux, dans lequel sont impliqués une pharmacienne et trois médecins généralistes exerçant au chef-lieu de wilaya, a indiqué lundi la sûreté de wilaya dans un communiqué. La pharmacienne se faisait rédiger des ordonnances chez ces médecins, dont l'un d'eux exerçait dans le secteur public, aux noms de personnes non assurées, exploitant les cartes Chifa laissées chez elle par des assurés sociaux, a-t-on précisé. Le pot aux roses a été découvert par la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS), lorsqu'un assuré non diabétique s'est vu prescrire, à son insu, des médicaments contre cette maladie chronique. L'enquête diligentée par la police a évalué le préjudice à plus de 2,60 millions de dinars, les trois médecins ont rédigé un total de 712 fausses ordonnances, a-t-on signalé. Large mouvement de solidarité autour de l'imam agressé
Beaucoup de citoyens, dont des fidèles de la mosquée El Islah de la commune de Mellakou, 16 km à l'ouest de Tiaret, se sont solidarisés avec l'imam, Kadi Mohamed, lâchement agressé par un salafiste qui lui reprochait un prêche contraire à leurs croyances, s'agissant de l'héritage. Sauvagement agressé, non sans perdre deux dents, l'imam s'est vu délivrer par le médecin légiste un certificat d'incapacité de 15 jours. Une plainte a été déposée au niveau du procureur de la République près le tribunal de Tiaret, et une enquête a été aussitôt ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale. L'incident qui a mis aux prises l'imam au cerbère a eu lieu après la prière du fedjr. Un cas loin d'être isolé, qui intervient à un moment où la société aspire à vivre dans la quiétude, après une décennie dite rouge.
Le bilan de la criminalité fait ressortir un net recul de la criminalité dans la capitale et sa périphérie, avec tout de même une prédominance de certaines infractions, citons à ce titre les stupéfiants et le port d'armes prohibées (2833) et 1683 personnes impliquées. Au regard du volume global des affaires enregistrées (38 534 affaires), 8,46% de plus qu'en 2011, avec un écart de plus de 3000 affaires traitées par la sûreté de wilaya d'Alger. Le déploiement renforcé dans les milieux où la délinquance a connu des pics par le passé a fait que certaines infractions, telles que les vols avec violence, les rixes et les coups et blessures volontaires régressent considérablement. Un autre facteur est à l'origine de cette baisse : les opérations de police à la recherche des délinquants faisant l'objet de mandats de justice et recherchés par les services de police contribuent à dissuader la récidive. Un passage ferroviaire dangereux à Boufarik
A environ un kilomètre de la gare ferroviaire de Boufarik en allant vers Blida, il existe un quartier communément appelé «El Ghers», où des piétons traversent la voie ferrée pour rejoindre leur petite localité. En l'absence d'un passage à niveau gardé, ce lieu devient, eu égard aux accidents mortels, une véritable hantise. Après la mort d'un jeune homme et d'une femme broyés par le train, une gamine a failli y laisser la vie ces derniers jours, n'étaient les cris des riverains pour l'avertir du train qui arrivait. Son manque de vigilance, mais aussi l'absence de toute signalisation et la grande vitesse du train, qui de surcroît est silencieux, auraient pu être fatales à cette fillette. En tenant compte des câbles électriques suspendus, la construction d'une petite passerelle serait-elle possible pour que de pareils accidents ne se reproduisent plus ? Une chose est sûre, une solution doit être trouvée pour éviter ces drames.