Protestations à Algérie Poste Des dizaines de travailleurs du centre régional de la maintenance et de l'équipement (Crme) d'Algérie Poste ont protesté hier devant le siège de leur établissement situé au lieudit le Polygone, sur la route de Boussouf. Selon eux, ce mouvement de contestation se veut une action de solidarité avec leurs collègues postiers, notamment ceux de la capitale, qui sont en grève générale depuis 9 jours. Par la même occasion, les travailleurs du Crme ont rappelé que la plateforme de leurs revendications est identique à celle affichée par les grévistes. Ils réclament leur droit à la promotion et l'avancement dans les échelons, le versement du rappel à effet rétroactif datant de 2003, et l'amélioration de leurs conditions de travail. Outre ces détails, les contestataires ont évoqué la convention collective signée en 2003, qui n'a pas été, selon eux, appliquée à ce jour. Par ailleurs, ils sont catégoriques en ce qui concerne la prime d'encouragement décidée par la tutelle ; il veulent conserver leur prime de rendement individuelle qui a été supprimée, affirment-ils. Notons que plusieurs mouvements de protestations ont également été observés à travers plusieurs agences postales dans la ville, notamment la recette principale de la place du 1er Novembre, ainsi que celle de la rue Kaddour Boumeddous. O. -S. Merrouche Des formulaires officiels de l'Etat dans la rue Les formulaires officiels nécessaires pour le dossier du passeport et de la carte d'identité nationale sont proposés sur le marché parallèle contre la somme de 50 DA. Chose que tout le monde a constaté près du siège de la wilaya de la cité Daksi. Le phénomène qui ne semble susciter aucune réaction de la part des services de l'administration, se banalise étrangement. Ainsi, des personnes exhibant ces fameux documents vous proposent de vous les remplir moyennant 50 DA la pièce. Un service parallèle créé par certaines personnes à l'intention de ceux qui ne savent pas lire et écrire. «Le plus étrange est que cela se passe devant une administration publique sans que cela ne provoque la moindre réaction, alors que le fait que ces documents circulent déjà dans la rue est strictement interdit», s'indigne un homme qui affirme avoir été abordé à maintes reprises par ces scribouillards. S. A. Cité Zouaghi : un bus prend feu Le rond-point de la cité Zouaghi, situé juste à proximité de la trémie qui traverse les lieux, a connu un grande panique, hier aux environs de 14h30, suite à un incendie qui s'est déclaré dans un bus de marque Sonacome 100V8. Selon des témoins oculaires parmi les usagers de la route, un départ de feu a été remarqué au moment où le bus a abordé l'arrêt situé près de la voie du tramway, avant que les flammes ne se propagent, provoquant un véritable «sauve-qui-peut» parmi les passagers. Le bus sera complètement calciné en quelques minutes. Heureusement que l'incident n'a pas causé de dégâts humains, selon les services de la Protection civile. Notons que cet incendie a provoqué un grand embouteillage sur l'axe menant vers la nouvelle ville Ali Mendjeli et l'aéroport Mohamed Boudiaf, après la fermeture de la route par mesure de sécurité. Les causes de cet incident sont toujours inconnues. Il est à rappeler qu'il ne s'agit pas du premier incident du genre. Un incendie avait eu lieu il y a trois ans sur un bus sur la route de la Corniche, sans provoquer de victimes. La sécurité dans nos bus demeure toujours une question qu'on ne prend pas au sérieux, avec ces contrôles de complaisance et les autorisations délivrées pour des exploitants dont le seul souci est le gain facile et rapide. S. A.