Avant-hier, l'alliance FNL (Front national des libertés)-PLJ (parti de la liberté et de la justice) et RND-MSP, a procédé à la répartition des tâches au sein de l'APW dans une ambiance conviviale. Le P/APW, Kaddour Meraissia, a d'emblée exhorté, lors de son allocution, l'ensemble des élus à faire preuve d'engagement pour contribuer à l'essor économique de la wilaya et à mettre de côté les clivages et les passions partisanes pour accomplir leurs tâches dans l'entente et la sérénité. Au milieu de la séance de travail, des membres du parti de Belkhadem ont adressé une avalanche de critiques à l'adresse du P/APW à cause de quelques mesures qu'ils considèrent «illégales». Des élus du bloc majoritaire, en l'occurrence Tayeb Farrouki, Nour-El-Houda Agouni et wahbi Rouaibia, défendront par les textes le bien-fondé desdites mesures appliquées dans la répartition des commissions au sein de l'assemblée. Visiblement pris de panique, Mohamed Messaâdia demandera à ses 12 élus de quitter la salle de réunion pour protester contre cette alliance. Geste fatal pour le premier responsable du FLN à l'échelle de la wilaya puisqu'il sera contrarié par deux élus des plus représentatives de son bloc. Bedairia et Belkheir, rallieront l'alliance pour porter le nombre de cette dernière à 29, soit la majorité absolue. Avant d'opter pour cette démarche, ledit mouhafedh, perdant son sang-froid, s'est permis des va-et-vient dans la salle, des accusations à hue et à dia et «des cours» en démocratie et en diversité partisane. Il n'a pas ménagé, dans la foulée, l'administration par ses critiques, laquelle a répondu par le départ prématuré du wali et un silence qui exprime toute «la nostalgie» d'une mouvance politique en phase d'extinction.