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La frontière algéro-libyenne sous haute surveillance
La sécurisation des sites d'hydrocarbures en question
Publié dans El Watan le 19 - 01 - 2013

Dans la région frontalière de la Libye, il existe plusieurs sites de production d'hydrocarbures. L'attaque de mercredi dernier, par un groupe venu à travers la frontière algéro-libyenne devrait entraîner une nouvelle évaluation de la sécurisation de cette zone, longue d'environ 1000 km.
En l'absence de tous les éléments d'information sur les circonstances qui ont permis au groupe de terroristes d'attaquer les installations du gisement gazier d'In Amenas, il est possible néanmoins d'émettre des hypothèses sur le déroulement de l'attaque, au moment où des questions se posent sur la sécurisation des sites de production d'hydrocarbures dans le sud du pays. Il faut savoir que depuis le début des années 1990 et face à la constitution de groupes armés qui menaçaient aussi bien les personnes que les biens, des dispositifs de sécurisation ont été mis en place. Ces dispositifs ont permis de protéger les installations et les personnels de production d'hydrocarbures. Ces sites sont hautement stratégiques pour l'économie du pays vu qu'ils assurent plus de 98% de ses recettes en devises. Le développement des investissements des compagnies pétrolières internationales dans l'exploration et la production dans le Sud a amené les autorités et la compagnie nationale des hydrocarbures à adopter une politique de sécurisation des installations, mais aussi à assurer la sécurité des personnes qui y travaillent, Algériens et étrangers.
La première des mesures prises a été l'instauration d'une autorisation d'accès dans les villes pétrolières, notamment à partir des aéroports, et ce, pour contrôler le mouvement des personnes vers les villes sensibles. Pour les sites de production et les bases-vie, il faut savoir que des agents de sécurité nationaux dépendant de sociétés spécialisées sont présents en permanence. Ils peuvent être armés. De plus, au niveau des bases-vie et des installations de production, un système de contrôle très strict est mis en place pour y pénétrer. Ce système est géré par les agents de sécurité. En parallèle, des unités de la gendarmerie sont stationnées à côté ; elles assurent l'escorte des véhicules et des bus qui font la navette entre les bases-vie et les installations et/ou l'aéroport lorsqu'il y a relève des équipes. Il faut savoir que certains sites sont situés en plein désert, à des centaines de kilomètres des villes du Sud.
Aucun travailleur étranger, qu'on appelle «expatrié» dans le langage des sociétés étrangères, ne se déplace sans escorte de la gendarmerie. Les éléments de la gendarmerie qui escortaient le bus qui faisait le trajet de la base-vie vers l'aéroport d'In Amenas, mercredi à l'aube, ont réussi à déjouer une prise d'otages en ripostant contre l'attaque du groupe armé. Le bilan de cette première attaque a été rendu public. Il y a eu un Britannique et un gendarme tués et plusieurs blessés, dont des Algériens et des étrangers. En fait, cette attaque du bus devait être une manœuvre de diversion qui a permis à un autre groupe de forcer l'entrée de la base-vie en utilisant un camion et de pénétrer à l'intérieur. Avec les éléments d'information récoltés, mercredi, jeudi et hier, on sait que l'attaque a été menée par un groupe composé de 32 éléments disposant d'un armement lourd, d'armes de guerre, de missiles et de lance-roquettes. En effet, l'attaque s'apparente à un fait de guerre mené par des personnes bien entraînées et déterminées. Le commando était divisé en plusieurs groupes avec des objectifs déterminés : attaque de diversion contre le bus, incursion dans une base-vie et dans l'usine de traitement de gaz.
L'heure a été bien choisie : celle de la relève des équipes où il fait encore nuit. C'est le scénario de l'attaque-surprise. Comme pour l'unité de gendarmerie, il existe près du site une unité de l'armée chargée d'intervenir en cas de besoin. Si l'attaque a surpris, l'alerte a néanmoins été donnée puisque le site dans son ensemble a été encerclé très rapidement et le groupe armé n'a pas pu prendre les otages et s'échapper comme prévu. Toutefois, une question reste posée : Tigantourine étant située à une centaine de kilomètres de la frontière libyenne, comment ce groupe a-t-il pu pénétrer dans une région sécurisée ? C'est la question qui reviendra une fois l'opération terminée.La longueur de cette frontière est d'environ 1000 km. Les groupes terroristes ont accumulé un stock d'armes impressionnant après la chute de l'ancien régime libyen. Et depuis 2011, plusieurs incursions terroristes ont été déjouées par l'armée dans la région. Quelques jours auparavant, lundi dernier, trois terroristes avaient été abattus et deux autres blessés dans la région de Meskeline, à 300 km au sud-est de la ville de Djanet, près de la zone frontalière entre l'Algérie, le Niger et la Libye, par une unité de l'armée. Ce groupe était en possession d'un armement lourd.


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