Le dépistage scolaire, qui a touché près de 281 000 élèves, a fait ressortir que le nombre des élèves souffrant de problèmes auditif et visuel a connu une hausse. Un bilan d'activité des Unités de dépistage scolaire (UDS) de la wilaya d'Oran pour l'exercice en cours révèle que 5,51% des élèves souffrent de troubles visuels. Le dépistage scolaire, qui a touché prés de 281 000 élèves, a aussi fait ressortir que le nombre des élèves souffrant de problème auditif a connu une hausse. Ainsi, sur le total des élèves examinés, on dénombre 1,15% souffrant de problème auditif. En effet, les médecins chargés des unités de dépistage et de santé scolaire ont tiré la sonnette d'alarme car, selon la majorité des spécialistes, ces problèmes de santé ont un lien avec l'utilisation accrue des TIC, notamment Internet et les téléphones portables. La baisse de l'acuité visuelle et auditive est, selon les médecins, un handicap majeur pour les élèves, qui peut se traduire par des retards dans le cursus scolaire. Un élève malentendant ou malvoyant souffre généralement d'un retard dans la lecture et la dictée par rapport aux autres élèves. Ces élèves peuvent développer des déséquilibres psychologiques. Bilan inquiétant Le même bilan fait ressortir que 100 cas d'autisme ont été détectés. Cette maladie, qui touche un enfant sur 10 000 naissances, a longtemps été considérée comme un retard mental, ce qui avait engendré une mauvaise prise en charge de cette catégorie de patients. Les avancées de la médecine et les progrès de la psychiatrie moderne ont permis un diagnostic précis de cette pathologie. Aussi, les médecins de la santé scolaire ont révélé que 0,15 % des élèves dépistés sont diabétiques. Les spécialistes sont unanimes à reconnaître que le diabète marque une hausse importante au cours de ces dernières années. Le plus inquiétant, c'est que cette évolution affecte de plus en plus l'enfant. En effet, la wilaya d'Oran enregistre pas moins d'une centaine d'enfants nouvellement atteints par cette pathologie chronique, et cela, chaque année. Cette hausse est due, notamment, à une prédisposition génétique et aux facteurs environnementaux, dont le stress. «La prise en charge du diabète infantile est très difficile, d'autant plus que nous ne pouvons pas contraindre un enfant à suivre un régime alimentaire strict», affirment les spécialistes.