-Grève des chauffeurs de taxi De nombreux chauffeurs de taxi activant à Sidi Bel Abbès ont déclenché, mardi, un mouvement de grève. D'une durée indéterminée, le débrayage est motivé par une revendication portant sur l'augmentation du tarif de transports urbains qui, selon les grévistes, devrait passer de 40 dinars à 60 dinars. Une telle tarification, devrait être maintenue en attendant l'acquisition de taximètres. Cette revendication, maintes fois formulée, s'explique par la hausse continue des prix d'entretien et de maintenance des véhicules (coûts des pièces détachées, réparations, etc.). -Deux nouveau-nés abandonnés en une semaine En moins de cinq jours, deux nouveau-nés ont été découverts abandonnés dans différents endroits de la ville. Avant-hier, un bébé de sexe masculin a été trouvé abandonné en bordure de route au lieudit le «Rocher». Le bébé, qui était enveloppé dans une couverture, est décédé quelques heures après sa naissance en raison du froid glacial qui sévit depuis quelques jours sur la région. Il y a quatre jours, un autre nouveau-né, abandonné par sa mère biologique, a été découvert sur un terrain vague situé à proximité du pénitencier de Gambetta. Le bébé abandonné a été retrouvé vivant, moins de 24 heures après sa naissance, par un badaud. Alertés, les services de police ont aussitôt pris en charge le bébé qui fut transféré vers les urgences de l'hôpital Hassani Abdelkader. Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer les circonstances de ce drame. -Les vendeurs de pétards traqués La traque des vendeurs de produits pyrotechniques semble avoir eu, cette année à Sidi Bel Abbès, l'effet dissuasif escompté. Habituellement, en pareille période, les pétards, feux d'artifices et autres feux de Bengale sont déjà exposés à la vente informelle dans divers sites urbains de l'agglomération de Sidi Bel Abbès, bien avant la célébration du Mawlid Ennabaoui. Il n'en est rien cette fois-ci, dans la mesure où un important dispositif de contrôle et de surveillance a été déployé par les services de Sûreté qui ont décidé de mettre les bouchées doubles pour endiguer la prolifération, sur le marché local, de ces produits qui ont été, par le passé, à l'origine de bon nombre d'accidents.