Le bureau de wilaya de l'union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) de Sidi bel-abbès justifie sa demande par la dernière augmentation des prix du carburant. Outre le bilan des activités de l'année 2004, l'augmentation des tarifs de transport des taxis a été le principal point sur lequel se sont longuement exprimés, hier, les membres du bureau de wilaya de l'union générale des commerçants et artisans algériens de Sidi bel-abbès et ce, en présence de nombreux adhérents ainsi que les représentants de la presse. En effet, et selon le secrétaire général de l'union de wilaya, des correspondances viennent d'être adressées au wali, au directeur du transport ainsi qu'au directeur de la concurrence et des prix, les priant de provoquer la tenue de la commission qui devra statuer sur la hausse de 10 DA, en plus du tarif pratiqué actuellement par les taxis urbains (30 DA). À ce sujet, il annonça qu'à l'heure actuelle, seule la DCP a répondu à leur sollicitation, en leur signifiant que concernant l'augmentation du tarif des taxis, ils doivent se référer au décret 448/02 relatif à l'application du taximètre. Pour ce dernier, nous apprenons que sur les 48 wilayas du pays, seules Alger, Oran et Constantine se servent de cette appareil. Interrogé sur les raisons d'une telle revendication, des professionnels du transport de taxis précisent qu'elle est due aux autres factures, encore très salées, de la Sonelgaz, de l'Ade et d'Algérie Télécom, qu'ils doivent régler. Le conférencier, lui, la justifie par de nombreuses raisons, notamment la dernière augmentation du prix des carburants, l'extension du tissu urbain de la ville, en plus des charges que versent mensuellement les propriétaires de taxis et qui, à leurs yeux, sont jugées légitimes et objectives. S'agissant du taximètre, les responsables de l'Ugcaa jugent que, si ce dernier sera appliqué sur le territoire de la ville de Sidi bel-abbès, le prix de la course deviendra plus cher pour le client et avoisinera les 70 DA, soit (15 DA pour la prise en charge et 10,50 DA/km). Néanmoins, ils s'interrogent : “Le décret a été promulgué en 2002. Alors, depuis, pourquoi n'est-il pas appliqué et, pourtant, la réglementation est claire à ce sujet ?” En outre, il convient de signaler que l'absence ou la défectuosité du taximètre contraint le taxi à un mois d'immobilité. À cet effet, les chauffeurs de taxis se déclarent prêts à l'utiliser, mais à condition que l'appareil soit disponible sur le marché et avec un service de maintenance opérationnel. Mais, avant, ils réitèrent leur appel à l'adresse des autorités locales pour la tenue de la commission. B. A.