Chahine Smati, directeur général d'Ibis Tlemcen, nous éclaire sur sa structure hôtelière et son analyse sur l'évolution du secteur en général. -Depuis l'ouverture de l'hôtel, quel bilan pouvez-vous en tirer ? Nous sommes pleinement satisfaits de l'implantation de notre marque sur une ville comme Tlemcen, c'est une ville à fort potentiel de business et culturel, de surcroît en perpétuelle évolution (implantation de musée, centre culturel, bibliothèque) privilégiant le bien-être de ses habitants, en respectant le plus possible le développement durable et la propreté de l'environnement. Les autorités locales font un gros travail dans ce sens, et je tiens à saluer ici leur implication. -Quel type de clientèle fréquente l'hôtel ? L'implantation d'Ibis permet aujourd'hui aux clients de type «business» de se réunir, aux familles de profiter pleinement d'infrastructures hôtelières aux normes internationales à des prix raisonnables et adaptés au marché local. Notre clientèle est essentiellement algérienne, mais nous accueillons également des ressortissants européens, africains et asiatiques. -Comment jugez-vous la concurrence dans une ville qui commence à recevoir de plus en plus de visiteurs depuis la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture Islamique» ? La concurrence est un élément nécessaire à la dynamique de l'offre. Nous avons, aujourd'hui, sur notre région un panel d'hôtels, parfois avec enseignes internationales, couvrant une offre de l'économique au luxe. Attention, toutefois, à ce que chacun d'entre nous ne perde pas sa cible de vue, faute de quoi le client serait perdu, trompé et tenté de faire de mauvaises comparaisons et amalgames. Je ne pense pas qu'un véhicule de luxe américain ou européen puisse un jour être vendu au prix d'une petite citadine française, j'insiste fortement sur ce point. -Depuis quelque temps, des pages publicitaires, sur les journaux, axent sur la promotion des réunions et séminaires. Est-ce à dire que vous ciblez clairement le segment affaire ? Comme évoqué précédemment, un hôtel doit impérativement répondre au mieux aux demandes en perpétuelle évolution de ses clients. Cela a été clairement une demande des clients et nous avons donc pensé à eux, comme l'évoque notre encart publicitaire. Par ailleurs, une chambre vide ne se stocke pas, il nous faut donc remplir de façon optimale au quotidien nos établissements, condition sine qua non au maintien des emplois créés avec nos récentes implantations géographiques. -Quelle est la part de la restauration dans les activités de l'hôtel ? Notre premier métier est bien entendu l'hébergement. Cela étant, la restauration constitue un élément capital dans notre engagement à satisfaire nos hôtes, hébergés ou non. Nous recevons chaque jour clients individuels et familles qui prennent plaisir à partager les saveurs méditerranéennes de notre cuisine simple, de qualité, constituée de recettes locales et internationales. -Y a-t-il des projets a annoncer pour 2013 ? Le groupe SIEHA (Accor/Groupe Mehri) a lancé le chantier de Sétif (240 chambres Ibis et Novotel avec grande capacité de salles de réunion), et Bab Ezzouar accueillera très vite un Novotel de 250 chambres dans ses jardins. Sur Ibis Tlemcen, nous poursuivrons nos efforts quotidiens et sans relâche afin de contribuer au mieux à la dynamique de notre belle région.