Le Rotary international, qui a été créé en 1905 par l'Américain Paul Harris, est passé d'un simple club, pas aussi fermé qu'on ne le pense à une organisation internationale, apolitique, dont la devise tient en un seul mot : servir. Aujourd'hui, le rotary regroupe plus d'un million de membres répartis sur 32 000 clubs et qui s'étend sur plus de 170 pays. « Son internationalisme se base sur sa volonté d'ouverture, d'échanges et de coopération entre les peuples. L'amour de la paix est l'une des principales motivations des rotariens », nous dira Nadir Benmati, secrétaire général de l'Union des économistes et des sociologues algériens, ex-ministre de l'Urbanisme (1988-1989) qui s'est reconverti depuis en globe-trotter, donnant des conférences un peu partout dans le monde, publiant des articles sur le monde diplomatique en particulier et membre très actif du rotary international. Dernièrement, il a publié un livre sur les nombreuses activités du rotary dans les régions de Corse, des Alpes maritimes du Var et de Monaco. Un document qui retrace toutes les actions déployées dans ces régions pour venir en aide aux nécessiteux, sans distinction de races ni de couleurs. M. Benmati, qui vit à Nice depuis quelques années où il enseigne l'économie, n'a pas oublié son pays où il a été « commis de l'Etat pendant 25 ans » comme il aime se définir, puisqu'il active pour donner plus de ressort aux clubs du Rotary d'Algérie. « Je suis content que le président du club Rotary d'Alger soit une femme. C'est une bonne leçon contre les misogynes de tout bord qu'on donne à partir d'Alger, en plus du travail colossal accompli par le club d'Alger et ce sans tambours ni trompettes ». Prochainement, nous promettra l'ex-ministre de l'Urbanisme, un club Rotary va naître à Constantine, un de plus pour que le Rotary international soit aux couleurs nationales.