Les 700 habitants du village Aït Ouarzedin, à 6 km à l'est du chef-lieu communal de Tadmaït, réclament le raccordement de leurs foyers au réseau de gaz naturel. Nichés à 700 mètres d'altitude, au flanc d'une colline du mont Sidi Ali Bounab, les habitants d'Aït Ouarzedin, souffrent en hiver des difficultés pour se procurer des bonbonnes de gaz butane, alors que pour se chauffer à l'aide résistances électriques, cela relève de l'impossible, sachant le coût à payer, en plus de fréquentes coupures de cette énergie. Des habitants indiquent que les autorités locales leur ont promis moult fois le raccordement du village au réseau du gaz de ville. Les services concernés ont effectué, il y a deux ans de cela, le recensement nécessaire des foyers. «Mais, à chaque hiver, nous faisons face à l'éternelle course derrière les bonbonnes de gaz butane avec l'attente que cela nécessite devant les dépôts. C'est l'exténuation !» fulmine Da Amar, un sexagénaire habitant de la localité et qui ne croit plus aux promesses des autorités. Les habitants de Tilmatine, à 2 km à l'est de la ville de Tadmaït, souffrent également du même problème. «Notre village n'est pas encore raccordé au gaz naturel, alors que la conduite du réseau est passée tout près de nos habitations», indique Noureddine, habitant du hameau. En tout état de cause, le nouveau président de l'APC de Tadmait a expliqué que «les réclamations de nos concitoyens sont légitimes, certes. Néanmoins, ils doivent patienter encore, car ce problème est pris en charge dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. De plus, nous les rassurons que tous les plans que nous avons établis pour ce faire ont été transmis à la DMI (Direction de wilaya des Mines et de l'industrie)».