Bien que son contrat porte jusqu'au mois de juillet 2014, l'avenir du technicien bosnien sera l'objet d'une réunion que Vahid Halilhodzic tiendra avec le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, prévue à Alger, au mois de février prochain, juste après la fin de la CAN. Halilhodzic sera-t-il maintenu après cette débâcle à la tête des Verts ? C'est la question que se posent désormais aussi bien les supporters de l'EN que les gens des médias, algériens et étrangers, présents en Afrique du Sud, surtout après cette humiliante élimination qui ne peut passer sans avoir de conséquences, avec des têtes qui doivent impérativement tomber. Pour le Bosnien, il n'est pas question qu'il démissionne. C'est du moins ce qu'il a laissé entendre lors du point de presse qu'il a animé, samedi soir, juste après la débâcle face au Togo. Néanmoins, le destin de Halilhodzic ne semble pas entre ses mains et il devrait se décider dans les prochaines semaines. En effet, à en croire des sources généralement bien informées, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a fixé rendez-vous au sélectionneur national, pour février prochain, soit juste après la CAN, où il sera question de faire le bilan de la participation de l'EN à ce tournoi africain qui, du reste, est des plus désastreux et, de facto, de discuter de l'avenir du Bosnien à la tête de la barre technique des Verts. Même s'il est trop tôt de se prononcer à ce sujet, le risque d'une séparation à l'amiable entre la FAF et le technicien bosnien est d'actualité, malgré les assurances de Raouraoua, qui avait annoncé, il y a tout juste un mois, dans un point de presse qu'il a animé au CTN de Sidi Moussa, que Halilhodzic restera à la tête des Verts quel que soit le parcours de l'équipe nationale dans cette CAN, en passant par sa rencontre à l'hôtel avec le technicien bosnien, samedi soir, juste après la rencontre où il lui aurait signifié qu'il restera à la tête de la sélection et qu'il aura la charge de préparer le prochain match des éliminatoires du Mondial 2014, avec les Verts qui accueilleront le Bénin en mars prochain. Néanmoins, avec cette grande fronde des supporters qui exigent la tête du Bosnien, on imagine mal Raouraoua lui renouveler sa confiance et il faudra patienter jusqu'à la mi-février pour connaître le sort qui lui sera réservé par le premier responsable de la FAF qui lui a affiché son soutien, du moment qu'il reste encore un match et que la décision du maintien ou non du Bosnien ne dépendrait pas uniquement de Raouraoua.