Un expert, consultant auprès de l'Unicef, Ahcene Mimi, a livré, hier, au lycée Meriem et Fadila Saâdane, une série de communications exhaustives sur la nature et l'origine des plus grandes catastrophes naturelles, en présence de cadres de la direction de l'éducation, de la Protection civile, de chefs de 4 établissements pilotes (des trois paliers), enseignants, médecins et psychologues exerçant dans les UDS. Cette rencontre s'inscrit dans le programme de sensibilisation et de prévention sur les risques majeurs liés aux catastrophes naturelles établi par le ministère de l'Education, en collaboration avec l'Unicef, en milieu scolaire. L'opération entamée en novembre 2012, cible, durant trois jours, les wilayas identifiées comme étant les plus vulnérables dans ce sens : Annaba, El Tarf, Alger Est, Alger Centre, Tlemcen, Tipasa, Constantine, Sétif, Boumerdes, Tizi Ouzou et Jijel. Comment mettre en pratique la loi 04-20 art.10, portant sur les risques majeurs? Le lieutenant Noureddine Tafer, de la Protection civile, nous fait, à ce propos, la déclaration suivante: «Les élèves doivent connaître les risques majeurs, une dizaine, répertoriés : les séismes, les inondations, les incendies, les effondrements, etc., et les mesures à prendre avant, pendant et après, sans céder à la panique, car le plus souvent, c'est la panique qui est la plus dangereuse. Nous leur dispensons dans ce cadre des leçons de secourisme et les gestes à adopter en la circonstance.» A titre informatif, l'Etat algérien a ratifié toutes les conventions portant sur une politique de prévention en fonction des zones les plus touchées. Rien que pour l'étude des inondations, il a été débloqué 3 milliards de dinars, nous fera savoir le consultant auprès de l'Unicef. Selon d'autres intervenants, entre autres un cadre de l'éducation, le volet de la sensibilisation sur les catastrophes naturelles est l'objet d'une réelle considération, au vu des sinistres qu'ont eu à endurer les populations les plus vulnérables.