Les parcs infrastructurels et pédagogiques s'élargissent avec la mise en œuvre de plusieurs projets structurants. Les choix de terrain et le lancement d'appels d'offres pour la réalisation de deux instituts nationaux spécialisés de la formation professionnelle (INSFP) à Chelghoum Laïd et Ferdjioua, un CFPA à Tassadane Haddada et un nouveau siège de la direction, dont le taux d'avancement avoisine les 95%, participent de cette dynamique. Une opération inscrite en 2010 ciblant l'extension et des travaux d'aménagement de l'INSFP de Mila, à vocation hydraulique, devra être ponctuée par la réalisation d'un internat de 120 lits. Des travaux de réhabilitation mobilisant une autorisation de programme (AP) de 80 millions de dinars sont aussi consacrées au CFPA de Sidi Merouane. «Entre autres opérations notifiées, des travaux identiques seront lancés au profit de 10 CPFA moyennant une AP globale de 180 millions de dinars», indique le chef de bureau chargé des investissements. Au volet des équipements, une enveloppe de l'ordre de 15 millions de dinars est affectée à la dotation du nouveau CFPA de Beinen en moyens pédagogiques et mobiliers. En plus d'avoir bénéficié d'une opération de réalisation de 19 logements, dont les travaux sont en cours, le secteur s'est vu renforcé par deux quotas supplémentaires : 26 unités (travaux en cours) et 30 autres. A la faveur du budget 2013, une étude sera effectuée aux fins de mise en place de 5 bibliothèques, foyers et salles de lecture au niveau des centres de Tadjenanet, Oued Endja, Rouached, Chelghoum Laïd et M'chira. Adapter l'offre aux besoins du marché Selon le premier responsable du secteur, «il ne s'agit plus de former pour former, mais pour dispenser une formation de qualité qui puisse répondre aux exigences du marché». Cet objectif s'inscrit en droite ligne avec la mise en place de conventions intersectorielles devant se traduire par l'accompagnement et la concrétisation des programmes nationaux de formation élaborés au niveau central et adaptés aux spécificités locales. L'autre but escompté à travers ces plans d'action consiste à faciliter l'insertion, le perfectionnement et l'encadrement adéquat des apprentis, tout en veillant à la mise à niveau des enseignants et formateurs appelés à concrétiser cette nouvelle stratégie. Additivement aux différentes conventions impliquant des partenaires locaux, l'on apprend qu'une convention entre la formation et l'enseignement professionnels, et l'industrie, la PME et la promotion de l'investissement est en gestation. Des séances de travail pour faire l'état des lieux, sont sur le point d'être lancées entre ces deux directions. «Ces rencontres permettront d'ébaucher les approches de recensement exhaustif des besoins en main-d'œuvre industrielle, d'établir le listing des unités industrielles, tant privées que publiques, et, enfin, de penser un agenda de prise en charge cyclique des travailleurs en matière de perfectionnement», explique un cadre de la direction. En plus de l'impératif de placement des stagiaires en milieu professionnel et l'adéquation de leur savoir et compétence aux desiderata du monde du travail, le département de la formation professionnelle projette la réintroduction de spécialités à débouchés intéressants, comme le montage et réparation lunetterie, les mines et carrières. A noter que dans la même optique, une autre convention avec le secteur de l'agriculture sera conclue dans les tout prochains jours.