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Il y a de plus en plus de Rizana dans le monde
Plus de 20 millions de travailleurs forcés
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2013

Comme l'a montré le cas de Rizana Nafeek, décapitée au sabre en Arabie Saoudite début janvier, le statut juridique précaire des travailleurs domestiques immigrés dans le monde les rend vulnérables. El Watan Week-end dévoile les nouveaux chiffres de l'Organisation internationale du travail.
«Les conditions du travailleur étranger se rapprochent de celles de l'esclavage. La limite, en tout cas est franchissable dans beaucoup de cas», déclare Hélène Harroff-Tavel, experte en matière de migration et de traite des êtres humains de l'Organisation internationale du travail. (OIT). Selon l'OIT, des millions de travailleurs domestiques dans le monde demeurent exclus de la protection dont jouissent les autres travailleurs. Au moins 52 millions de personnes dans le monde – principalement des femmes – sont employées en tant que travailleurs domestiques. Le travail domestique représente 7,5% de l'emploi salarié des femmes dans le monde et une part bien plus grande dans certaines régions, en particulier en Asie et dans le Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
«On attend souvent des travailleurs domestiques qu'ils travaillent davantage que les autres travailleurs et dans de nombreux pays ils ne jouissent pas des mêmes droits au repos hebdomadaire que les autres travailleurs. Outre ce déficit en matière de droits, l'extrême dépendance vis-à-vis d'un employeur et la nature isolée et dépourvue de protection du travail domestique peuvent les rendre plus vulnérables à l'exploitation et aux abus», a déclaré la directrice générale adjointe de l'OIT, Sandra Polaski, dans un communiqué de presse. Aujourd'hui, il est très difficile d'assurer des protections pour les travailleurs étrangers. «En Mauritanie par exemple où l'esclavage est une réalité, les ONG et associations n'arrivent pas à offrir une protection aux travailleurs, immigrés et aux travailleurs mineurs mauritaniens», affirme Hélène Harroff-Tavel.
La rapporteuse spéciale, sur les formes contemporaines d'esclavage, a, suite à une mission effectuée en Mauritanie en 2010, livré un document accablant. «L'OIT est en discussion avec le gouvernement mauritanien pour développer un projet pour lutter contre le travail forcé», indique-t-elle.Début janvier, près de Riyad, en Arabie Saoudite, une jeune immigrée sri lankaise a été décapitée au sabre. Elle avait été accusée par son employeur d'avoir tué le bébé dont elle s'occupait. Or, la jeune fille n'avait que 17 ans à l'époque des faits. Selon Amnesty International, Rizana Nafeek n'a pas pu bénéficier de l'aide d'un avocat pendant l'interrogatoire précédant son procès ni lors de son procès en 2007.
Elle a d'abord «avoué» le meurtre pendant son interrogatoire, mais elle s'est rétractée depuis, affirmant que ses «aveux» lui avaient été arrachés sous la contrainte après qu'elle eut été agressée physiquement en détention. Rizana Nafeek affirme que le bébé s'est étouffé accidentellement en prenant son biberon. Pour Hélène Harroff-Tavel, «au Moyen-Orient, l'OIT essaye de trouver des solutions à cette problématique. En octobre dernier, nous avons organisé une conférence régionale pour promouvoir la convention n° 189 de l'OIT. On estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé dans le monde, prisonnières d'un travail qui leur a été imposé par la contrainte ou mensongèrement présenté sous un jour enviable», conclut-elle.


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