Trois terrains agricoles, d'une superficie de 300 hectares, viennent d'être intégrés dans les réserves foncières urbaines des communes voisines de Chlef et de Chettia en application du nouveau plan directeur d'urbanisme et d'architecture (PDAU) et pour les besoins du programme de 6 300 logements sociaux. Deux d'entre eux sont situés à la périphérie ouest du chef-lieu de wilaya, en particulier à Hai El Hassania et Hai Chorfa. Le troisième est, quant à lui, situé entre les localités de Chettia et Ouled Farès, à côté de la RN 19 reliant Chlef a Ténès. Parmi les bureaux d'études ayant soumissionné pour le concours d'architecture de cet ensemble d'habitat, quatre ont été récemment retenus par les services de l'habitat et de l'OPGI. De son côté, l'APC a commencé à mettre en exécution les recommandations du PDAU pour sa partie relative aux espaces verts. C'est ainsi qu'une commission communale a été installée et chargée de l'élaboration d'un plan d'action visant à réhabiliter les jardins existants et à en créer d'autres, notamment dans les grandes concentrations urbaines. Les transporteurs de Ténès en grève Les transporteurs des voyageurs de la ville côtière de Ténès ont observé lundi dernier un arrêt de travail pour exiger une augmentation des tarifs de transport. Ils motivent leur demande par des difficultés financières et les dépenses énormes que génère l'exploitation de ce mode de transport. Une délégation conduite par le directeur intérimaire des transports s'est rendue sur les lieux pour tenter de débloquer la situation. A noter que cette revendication a été souvent réclamée par les transporteurs de la wilaya, issus pour la plupart du dispositif de l'ANSEJ. Des terrains abandonnés au centre ville Deux terrains appartenant à des privés sont laissés à l'abandon au centre-ville de Chlef. Le premier, situé en face de la gare ferroviaire et s'étendant sur une grande surface, a déjà été envahi par les herbes sauvages, tandis que le second, qui fait face à un café très fréquenté, sert de dépotoir et d'urinoir public. Peut-on au nom de la propriété privée fermer les yeux sur ces points noirs qui défigurent l'environnement déjà noirci par une dégradation continue du cadre de vie ? Toujours est-il qu'une clôture bien faitecitée aurait suffi pour cacher cette agression caractérisée.