Avec ses vingt et un tableaux, Khaled Honnani, 36 ans, diplômé de l'Ecole des beaux-arts de Mostaganem, a tenu la semaine dernière sa première exposition individuelle dans le hall du Centre de jeunesse (CIAJ), situé sur le boulevard de la Macta, à Sidi Bel Abbès. Parmi ces œuvres, dont les thèmes retracent quatre périodes dans la vie de cet artiste peintre, huit toiles et treize sous-verres mettront en évidence le style abstrait semi-figuratif que semble revendiquer Honnani, après une longue expérience dans le w'cham et un attrait particulier et perceptible pour les maîtres du genre, comme Louis Martinez, Stambouli, Mesli. Préférant travailler sur les formes et couleurs au lieu des signes, Honnani dit prospecter un style qui lui serait propre, s'appuyant en cela sur un mélange de couleurs et de matériaux tout en lui imprégnant une lente évolution vers le sombre. « Le mélange des couleurs, primaires et secondaires, offre une multitude de choix lorsqu'on glisse vers le noir, le contraire est incertain », dira-t-il. Honnani, qui a pris part à une dizaine d'expositions collectives, projette de présenter ses peintures à Mostaganem, dans les semaines à venir.