Le Conseil de wilaya, structure nouvellement mise sur pied par le wali de Tizi Ouzou, a débuté son cycle de réunions de travail dimanche dernier. Il réunit tous les quinze jours les membres de l'exécutif, les chefs de daïras, les élus à l'APW et les représentants de la presse. L'opacité, qui caractérisait la conduite des affaires publiques au niveau de la wilaya jusque-là, commence à connaître une remarquable transparence. Aussi, le regroupement des cadres de la wilaya et des élus de l'APW dans un même lieu permet à tout le monde de s'imprégner des démarches du développement. Le wali, installé dernièrement dans ses fonctions, fait bonne impression au double plan de communication et de pragmatisme. « Le conseil de wilaya est le cadre le plus approprié pour parfaire les programmes de développement, car il permet à chaque cadre de se compléter », a dit le premier magistrat de la wilaya. C'est surtout une bonne occasion pour la presse de s'informer de la situation des différents secteurs. Lors du conseil de dimanche dernier, consacré aux infrastructures scolaires et universitaires, les débats ont été articulés autour du directeur du logement et des équipements publics. Le directeur, de l'éducation, le vice-recteur chargé de la planification, la directrice de la formation professionnelle, la directrice des résidences universitaires et les chefs de daïras ont tour à tour intervenu pour présenter la situation de leurs secteurs respectifs. Les états ont été présentés, les difficultés identifiées et les délais fixés. L'initiative est saluée par quelques intervenants, notamment le P/APW. Le programme de ce conseil est arrêté jusqu'au mois de juillet prochain. Le diagnostic se fait régulièrement. « Il faut trouver les solutions. On a une pente à remonter en agissant pour revenir à une situation normale », a lancé le wali lors de la plénière. Les retards sont immenses. Les épreuves du terrain auront-elles raison des bonnes volontés ? L'avenir le dira.