Les élèves scolarisés au CEM Babassi Rabie, sis au village Aït Saïd, dans la commune de Chabet El Ameur, se plaignent d'une multitude de problèmes. À commencer par l'absence d'une cantine au niveau de leur établissement, qui était une caserne durant l'époque coloniale. La majorité des collégiens se contentent de petits bouts de pain et une portion de fromage ou de cacher en guise de déjeuner. Ils mangent à l'air libre car ils habitent loin du CEM. La plupart d'entre eux, à l'instar de ceux des villages Azzouza, rallient leur établissement à pied et ce en raison de l'absence de bus de ramassage scolaire. «Nous parcourons près de 14 km journellement. Parfois on arrive à l'école très mouillés, comme c'est le cas en cette période où il pleut jour et nuit», diront quelques élèves. Le projet du nouveau CEM inscrit en 2011 au profit de la localité, n'est pas encore entamé et ce, malgré la disponibilité du terrain.