Une commission Vigi/plages devrait être mise en place pour veiller au respect de toutes les clauses du contrat, notamment en matière de sécurité, de confort et d'hygiène, selon le même cahier qui précise que «la concession n'est pas un droit de place». Une vingtaine de plages sur les 35 autorisées à la baignade à Oran cette saison seront concédées à des privés. Pour mener à bien cette opération, trois bureaux d'études ont été sélectionnés pour élaborer un plan d'exploitation des plages concernées par la concession. Cette opération vise essentiellement l'amélioration des prestations de service au niveau de ces espaces balnéaires en permettant aux estivants de profiter des bienfaits de la mer dans de bonnes conditions. La direction du tourisme a pris seulement les plages dotées de plans d'aménagement. Concernant la mise en concession des plages, la direction du tourisme a lancé un avis d'appel d'offres pour la concession de plusieurs plages. Les concessionnaires sélectionnés seront connus au cours de ce mois de mars. La direction du Tourisme a retenu les mêmes prix d'ouverture d'adjudication des deux dernières années qui varient entre 1,6 million de DA et 33 millions de DA. La superficie mise en concession est de 30% de la superficie globale de la plage, ce qui garantirait de plus grands espaces de libre accès aux estivants. Le contrat de concession obéit à un cahier des charges qui «doit être scrupuleusement respecté par les exploitants», selon des sources du tourisme. Des visites d'inspection inopinées seront effectuées durant toute la période estivale pour veiller justement à l'application des dispositions réglementaires. Le produit financier de ces concessions sera désormais versé aux recettes communales des APC concernées. Ce qui permettra sans doute à la commune d'avoir une nouvelle entrée d'argent et d'être surtout plus motivée dans la gestion et le suivi de ces opérations. Une commission Vigi/plages devrait être mise en place pour veiller au respect de toutes les clauses du contrat, notamment en matière de sécurité, de confort et d'hygiène, selon le même cahier qui précise que «la concession n'est pas un droit de place». L'accès à la plage restera gratuit pour tous les estivants. Toutefois, chaque été et en dépit de ces mesures, des indus exploitants sont là au niveau de quelques plages de la corniche oranaise pour semer le désordre et dicter leurs lois à des estivants, contraints de mettre la main à la poche pour s'acquitter des droits d'entrée à des espaces sans commodités et livrés à l'anarchie.