L'organisation du secteur du Transport laisse à désirer. Au quotidien, cela se traduit, notamment, par une foule de désagréments pour les usagers. Un énorme déficit est enregistré concernant le transport rural. Un créneau boudé par les investisseurs car peu rentable, et cela, sans compter l'état des chemins menant aux zones enclavées, souvent difficiles d'accès. A ce propos, on signale que seulement 34 lignes desservent les communes limitrophes de la wilaya d'Oran. Le nombre de bus affectés à ces lignes est de 187 véhicules totalisant 2 870 places. Un nombre jugé très insuffisant vu la population qui vit dans ces zones à l'instar des communes de Bethioua et d'Aïn El Bia, Ayaida et Hadjadjma, Chahairia, Bouyakour, El Braya, Aïn El Kerma, Menadsia, entre autres. Un véritable calvaire pour ces bourgades, notamment durant les heures de pointe. A l'origine de cette situation, plusieurs raisons, comme l'absence de propositions concernant le transport suburbain dans la wilaya, un point noir pour la population. Aussi, des centaines d'enfants et d'adolescents, écoliers, collégiens, lycéens et étudiants habitant dans les communes limitrophes, pâtissent d'un manque de transport scolaire pénalisant. Chaque matin, levée aux aurores et dehors dès 6 h, cette jeune population est aux abois. Ces enfants transis de froid attendent désespérément, souvent sous la pluie (les abris étant inexistants), quand ils arrivent, bien souvent trempés, devant la structure éducative.