Après Bouteflika, le déluge Sitôt la visite de Bouteflika à l'opéra de Constantine achevée, qu'un membre des organisateurs du Festival de la musique andalouse (un festival fort décrié par les connaisseurs, eu égard à sa composante et à la « vitesse » avec laquelle il a été monté), tout sourire, s'est un peu oublié en déclarant : « El Hamdoullah, on a assuré l'ouverture du festival avec la présence du raïs. Maintenant qu'il est parti, on s'en f... totalement des autres journées. » Donc et c'est une constante nationale chez nos responsables : après Bouteflika, le déluge. C'est vous dire si les membres de ce festival ont le souci de bien faire... Les membres de l'UNFA indésirables au TRC En voulant accueillir à leur manière le président de la République, en visite à Constantine, des membres du bureau de wilaya de l'Union nationale des femmes algériennes ont subi un véritable affront devant le théâtre régional de Constantine où Abdelaziz Bouteflika devait assister à une opérette du ballet national avant de donner le coup d'envoi du Festival national de la musique andalouse. Des dames avaient beau tenter d'entrer dans l'enceinte du théâtre, elles ont été empêchées par un dispositif de sécurité intraitable. Il faut dire que de nombreuses personnalités invitées n'ont pu prendre part à l'événement après avoir constaté, à leur dépens, que leur nom ne figurait même pas sur la liste officielle. Youm el ilm est le jour de... l'oubli Le moins qu'on puisse dire est que la visite de Bouteflika à Constantine a mobilisé tout ce que les wilayas avoisinantes disposent comme moyens. Rien ne manquait et les responsables locaux ont pensé à tout, sauf que le 16 avril est fêté à travers toute l'Algérie, avec une note particulière à Constantine, puisque la date coïncide avec l'anniversaire de la mort de l'imam Ibn Badis, une journée largement célébrée en l'honneur de l'auteur de Chaâb El Djazaïr. Malheureusement, la venue de Bouteflika a fait oublier aux responsables le grand homme que fut Ibn Badis car, et beaucoup de Constantinois l'ont remarqué, il n'y avait aucun portrait de l'imam alors que d'habitude et en pareille circonstance, il y en a partout. Ce n'est qu'en fin d'après-midi qu'on s'est souvenu de Ibn Badis. Ce n'était pas un responsable local, mais Bouteflika qui l'a cité dans son discours. Journées d'étude à Biskra sur les techniques spatiales Deux journées d'étude sur les techniques spatiales sont organisées à l'université Mohamed Khider de Biskra, en présence d'universitaires et de cadres de l'Agence spatiale algérienne (ASAL). Cette rencontre scientifique met en relief l'importance des données spatiales pour le développement local, notamment en matière de délimitation des ressources naturelles, de lutte contre la désertification et de prévention des fléaux dont les invasions d'acridiens, ont souligné les organisateurs. La première séance de la rencontre a été marquée par la signature d'un accord-cadre de cinq ans entre la wilaya de Biskra et l'agence spatiale algérienne. Cet accord permettra à la wilaya de Biskra de bénéficier des données relatives aux secteurs de l'agriculture, de l'hydraulique, des mines et de la protection contre les catastrophes. Une étudiante victime d'une explosion de gaz à Oran Une étudiante en sciences commerciales a été brûlée au second degré suite à l'explosion d'une bouteille de gaz de camping, apprend-on selon un témoignage d'une résidente de la cité universitaire de Maraval, située à proximité de l'institut des langues. L'incident s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche vers 22 h. « L'explosion s'est produite quand la résidente a branché une résistance électrique, ignorant la fuite de gaz », explique une étudiante, témoin de l'incident qui revenait de l'hôpital où elle a appris que la victime sera maintenue en observation pendant au moins une dizaine de jours. Ce drame remet à l'ordre du jour les mauvaises conditions d'hébergement en cité U. Un adolescent retrouvé noyé à Seghouène (Médéa) La localité de Seghouène, distante d'une quarantaine de kilomètres au sud de Médéa, a été secouée, samedi matin, par la nouvelle du décès tragique d'une adolescent du village, retrouvé noyé dans un petit barrage, apprend-on. La victime était âgée de 17 ans. Sa dépouille a été acheminée à la morgue de l'hôpital de Médéa et une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie nationale de Seghouène pour déterminer avec exactitude les circonstances de ce décès.