Le coup d'envoi de la 2e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes sera donné, ce soir à 20h, à la salle Ibn-Zeydoun. Après la 1re édition qui s'est tenue en avril dernier, les organisateurs entendent bien exploiter ce 2e festival pour en faire une réussite totale. En effet, toutes les lacunes et les « fausses notes » de l'année dernière ont été prises en considération. la nouvelle programmation s'annonce des plus riches. Les amateurs de musique andalouse pourront se délecter de soirées artistiques et de conférences thématiques. La soirée inaugurale sera animée par l'artiste Nadia Benyoucef, l'ensemble régional d'Alger et l'artiste iranien Hassan Tabar. D'autres concerts, qui s'échelonneront jusqu'au 13 décembre, seront à l'affiche où figureront des interprètes et instrumentistes nationaux et internationaux. De prestigieuses associations andalouses algériennes se succéderont sur scène, on peut citer l'ensemble Gharnata et Ahbab Larbi Ben Sari de Tlemcen, El Andalusia de Constantine, El Djenadia de Boufarik et Errachidia de Mascara. Les formations régionales de Constantine et d'Alger prendront également part à cette rencontre. Le festival accueillera aussi des troupes étrangères, à l'image de l'ensemble de musique arabe de l'Opéra du Caire d'Egypte, le quartet spécialisé dans la musique crétoise Ross Daly, le virtuose du luth irakien Nasser Shamma, Jawq El Qirawani de Tunisie, Chabab El Andalous de Rabat (Maroc) et enfin, le groupe de musique de la renaissance et du baroque Orphéon. En marge de ces soirées artistiques, le public intéressé pourra assister à des conférences-débats à l'Institut national supérieur de musique (INSM) : une façon judicieuse de rencontrer un ou plusieurs invités autour d'un sujet se rapportant à la musique andalouse et à ses influences. « Il s'agira, selon les organisateurs, de créer à chaque fois des événements autour des cultures et des savoirs et d'engager un échange libre avec le public ». M. Gouja donnera, lundi prochain à 15h, une conférence portant sur le thème « Musique maghrébine : Problèmes et perspectives. » Pour sa part, M. Aydoun abordera, le 13 décembre à 9h30, celui de « La science occidentale et notre musique : Les rapports mitigés. » De son côté, le professeur Hadjadji débattra, le même jour à 11h, de la question de « Ibn Al Labbâna Abû Bakr ad Dânî : le symbole de l'amitié. » Il est à noter, par ailleurs, que des master-class seront à l'honneur où les étudiants de l'INSM rencontreront des membres des associations marocaines et tunisiennes et du trio Chagar de France.