Sitôt la 3ème édition du festival national du « Hawzi » achevée, son « clone » de la musique andalouse a réoccupé quasiment les mêmes planches. Inaugurée avant-hier, cette rencontre, organisée par l'APC, regroupe une trentaine de troupes musicales de différentes régions du pays dont Alger, Béjaïa, Skikda, Constantine et Blida. Et comme tous les ans, même si il y a deux ans, il a été « sauté » du programme des autorités, Layali El Andalous demeure une tradition qui réunit tous les styles de ce genre fortement primé par les autochtones. Cependant, pour deux festivals qui se chevauchent à la même période et dans une même ville, la polémique est incontournable même si les organisateurs se gardent de parler de dissidence. « C'est malvenu de penser que les organisateurs des deux manifestations sont guidés par la concurrence. Il n'y a aucune intention de ci ou de ça. D'ailleurs, ce sont deux genres différents. Enfin, on en tire une grande fierté, en ce sens que la ville peut s'enorgueillir d'organiser deux festivals à la même période. L'objectif étant de sauvegarder notre patrimoine et de progresser dans nos recherches. En plus, la musique classique est notre héritage et chacun s'y identifie avec bonheur ». Précisons que le festival du hawzi est organisé par le ministère de la culture et celui de la musique andalouse par les élus locaux.