On n'en finit pas au niveau de Sonelgaz de tergiverser dès lors qu'il s'agit de s'investir pour améliorer la qualité du service en direction des 38 000 abonnés répartis à travers les 14 communes et se défaire du mépris que cette entreprise affiche à leur égard. L'image de cette masse humaine, qui se bouscule dans une aire ne dépassant pas 40 m2 et se tasse en gravitant autour de 3 guichets, a désarçonné plus d'un, quand il s'agit d'une entreprise, de surcroît de l'envergure de Sonelgaz. Cette densité humaine autour de ces 3 guichets n'est pas faite pour permettre le paiement à temps de leur facture, en dépit de la volonté des uns et des autres qui finiront par payer le prix de la désorganisation de Sonelgaz et d'être sanctionnés en dernier ressort. En effet, face à cette contrainte exogène, à laquelle se conjugue une autre contrainte également exogène, celle du retard dans la délivrance des factures, les abonnés tombent sous le coup de la pénalité de retard en payant 300 DA par abonné. S'ensuivent les coupures de courant d'une manière anarchique, de sorte qu'on se retrouve souvent face à des situations, où l'abonné, même en payant à temps sa facture, est privé d'électricité. Ces abonnés sont confrontés également au problème des releveurs de compteurs qui font le plus souvent des relevés erronés, et c'est la galère pour les abonnés qui cherchent à corriger leur consommation. Cette situation se justifie par le fait que les responsables de Sonelgaz de Bou Saâda n'ont aucune prérogative pour l'ouverture d'autres lieux pour le paiement. Il faut avoir, nous dit-on, l'autorisation des instances centrales au niveau de Constantine. Bou Saâda au centre dépend de Constantine, à l'est, le calvaire de ces abonnés n'est donc pas pour demain, car la notion de géographie au niveau de Sonelgaz demeure un handicap majeur.