Les Issers sans stade L'attente des jeunes de la daïra des Issers de voir se concrétiser le projet du complexe sportif dans leur ville se fait « très longue ». Cette importante infrastructure est au stade de projet depuis deux ans, selon un responsable de l'APC. En plus d'une salle omnisports, le projet contient une piscine, deux terrains polyvalents, une piste d'athlétisme et quelques autres petites salles, nous a-t-on expliqué. Mais le lancement des travaux tarde « pour des raisons encore obscures », souligne notre interlocuteur qui affirme que « la maquette a déjà été réalisée » et que « les études ont été faites », lesquelles ont coûté « plus de 80 millions de centimes » : Comme les infrastructures sportives dont dispose la commune des Issers sont vétustes, tous les espoirs des jeunes sont suspendus à ce complexe qui devrait être implanté face au lycée du centre-ville. Actuellement, les jeunes n'ont que les menus services du terrain communal où l'accès est d'ailleurs réglementé et ceux des autres aires de jeux, « improvisées » pour la plupart. Les amateurs des sports de combat ne peuvent que se rabattre sur les petites salles qui n'offrent pas toutes les conditions requises pour la pratique sportive. Sonelgaz absente à Baghlia Les habitants de la daïra de Baghlia se plaignent de l'inexistence de nombreux services dans leur région. Ils regrettent, notamment, l'absence de la Protection civile, de Sonelgaz et des banques. Chef-lieu de daïra, la ville devrait pourtant être dotée de ce minimum, estiment les citoyens. « Lorsqu'il y a besoin des services de la protection civile, il nous faut attendre au moins 40 minutes pour que ceux-ci arrivent de Dellys », nous a déclaré un citoyen de la commune. Les habitants de cette région trouvent tout « aussi inexplicable » l'absence de Sonelgaz dans cette daïra. Pour Baghlia, Taourga et Sidi Daoud, il faut compter au moins quarante-mille habitants. Donc un nombre important d'abonnés aux services de Sonelgaz. Mais, « même avec un local de plus de 200 m2 que nous avons mis à sa disposition, sonelgaz tarde à se rapprocher de ses abonnés de Baghlia dont le nombre a bien évidemment augmenté avec l'alimentation de la ville en gaz naturel », dira le P/APC, M. H. Aït Ali. Anarchie à Chabet El Ameur L'absence des corps de sécurité, police et gendarmerie à Chabet El Ameur, est durement ressentie par la population qui se plaint de problèmes multiples. Le plus grave que l'on a signalé ces derniers jours, c'est la persistance des vendeurs de volailles à écouler leurs marchandises dans des conditions ne respectant aucune norme d'hygiène. L'interdiction qui a frappé ce genre d'activité, non contrôlée, dans le cadre de la prévention contre la grippe aviaire, n'est pas respectée à Chabet puisque le centre-ville est devenu une zone de non-droit. Les citoyens sont également confrontés aux aléas induits par le squat des trottoirs qui servent à étaler des marchandises. Comme ils vivent moult difficultés dues au stationnement anarchique dans tous les coins de la ville. La circulation automobile est, de ce fait, rendue pénible pendant les heures de pointe et les jours de marché.