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Sétif, 35 années de rébellion (2e partie et fin)
Tranches d'histoire
Publié dans El Watan le 25 - 03 - 2013

A la fin de 1843, la ville bénéficie du premier plan urbain.
Celui-ci est constitué de deux îlots séparés par une grande rue perpendiculaire. Faites à la hâte et n'étant pas comprises dans le plan de 1843, des maisons disparaissent définitivement en 1845, pour être remplacées par des constructions plus élevées suivant le nouvel alignement. La création d'un centre de population civile à Sétif date du 11 février 1847.
Un commissariat civil y est installé en 1856 ; la constitution de la commune est du 17 juin 1856. Le commissariat civil devient sous-préfecture le 13 octobre 1858. L'institution est supprimée en 1867 suite à une lettre impériale, et les attributions du sous-préfet sont confiées à l'autorité militaire. La sous-préfecture est rétablie en 1874 avec Sétif comme chef-lieu d'arrondissement. Pour hâter la colonisation et édifier
des villages à cet effet, la France octroie par décret impérial du 26 avril 1853, à la «compagnie genevoise» -qui deviendra en septembre de la même année «la compagnie genevoise des colonies suisses de Sétif»- 20 000 ha de terres domaniales situés dans les environs de Sétif. En 1872 la ville prend forme, se structure à l'intérieur d'une muraille d'enceinte percée de quatre portes correspondant aux points cardinaux (porte de Bougie au nord, de Biskra au sud, d'Alger à l'ouest et de Constantine à l'est) affirmant de la sorte sa position stratégique de carrefour.
Les années 1866 et 1867 seront marquées à Sétif par une suite de calamités : la sécheresse, l'invasion des sauterelles, la disette, le choléra et le typhus s'abattront pendant trois années sur le pays. En 1866, l'été extrêmement chaud et sec, avec le manque d'eau, est suivi d'un hiver très rude ; les troupeaux de la région sont totalement décimés. Toutes ces catastrophes auront pour conséquence une famine terrible. Les Arabes succombent par milliers et leurs cadavres couvrent le sol. Sur les routes et aux abords de la ville, on ne rencontre plus que des bandes d'êtres affamés, désespérés, anéantis. Exaspérés par les calamités naturelles, les impitoyables conditions de vie, de sujets ne jouissant d'aucun droit, les indigènes s'insurgent contre les diktats et différents décrets du colonisateur. En 1871, début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. L'adhésion des tribus de la grande et petite Kabylie à la révolte va ébranler l'empire colonial qui a mis plus de 35 ans pour tenter d'asseoir sa colonisation sur les plaines sétifiennes, rebelles depuis la nuit des temps.


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