Les citoyens de la localité de Zelamta, à 45 km de Mascara, ont bloqué à l'aide de branchages, de pierres et de pneus brûlés, le tronçon de la RN 14 l Ils revendiquent un cadre de vie meilleur. La réalisation d'un lycée, l'extension de la salle de soins pour la transformer en polyclinique dotée d'une maternité et le raccordement de leur village en gaz de ville, telles sont les principales revendications qui ont incité, dimanche 24 mars, les citoyens de la localité de Zelamta, à 45 km de Mascara, à bloquer à l'aide de branchages, de pierres et de pneus brûlés, le tronçon de la RN 14, reliant Aïn El-Hadid (Tiaret) à Sidi Kada (Mascara). En effet, des citoyens que nous avons interviewés ont précisé que «la réalisation d'un lycée à Zelamta est une nécessité absolue du fait du nombre important des lycéens qui se déplacent quotidiennement vers le lycée du chef-lieu de la daïra de Hachem». En ajoutant que «même les bus qui assurent le transport des lycéens sont souvent surchargés ; une situation qui peut engendrer des risques pour nos enfants». Quant à l'unique salle de soins, elle ne répond pas aux besoins de la population. Les citoyens réclament l'extension de cette infrastructure de santé pour la transformer en polyclinique dotée d'une maternité et la réouverture du centre de soins du douar Gouadih. «Le raccordement de nos foyers au réseau du gaz de ville est un vœu que nous souhaitons qu'il soit concrétisé», nous dira Youcef. Contacté par nos soins, le maire de Zelamta, Mohamed Azaïz, nous a déclaré que : «cinq bus sont mobilisés au quotidien pour assurer le transport de 360 élèves vers le lycée de Hachem. Ce chef-lieu de daïra est situé à 12 km de Zelamta et 30 km du douar El Malah, ce qui complique davantage la situation». La réalisation d'un lycée est donc indispensable, nous dit-on. Dans ce contexte, nous avons appris qu'une opération relative à la réalisation d'un lycée à Zelamta est inscrite pour l'exercice 2014. Une opération susceptible de résoudre cet épineux problème. Parallèlement, nous dira le maire, toutes les préoccupations formulées par les citoyens sont en étude. «Leurs réalisations sont programmées soit pour l'année en cours soit pour l'année prochaine», a-t-il révélé. En ajoutant : «Le projet d'extension de la salle de soins pour la transformer en polyclinique est en cours. Le même cas pour d'autres projets d'AEP, assainissement, aménagement des chemins au profit des douars et extension du siège d'Algérie Poste.»