« Celui qui veut voyager doit se lever tôt », nous dit un citoyen rencontré dans la rue. A Meskiana, le problème du transport se pose avec acuité et semble même s'éterniser, au point de faire partie des mœurs de la région. Chaque jour que Dieu fait, les candidats au voyage souffrent le calvaire. Après 7 h, il n'y a ni taxi, ni J9, ni autocar. Le même phénomène se produit à Aïn Beïda avec peut-être plus de persistance en raison d'un nombre plus important de voyageurs. Selon toute vraisemblance, le problème serait dû, non pas au nombre de J9 et autres taxis, mais au déséquilibre du nombre de voyageurs entre les villes de Meskiana et Aïn Beïda, d'une part, et entre Aïn Beïda et Oum El Bouaghi, d'autre part. En effet, les voyageurs, qui sont généralement des travailleurs, partent le matin et reviennent le soir, ce qui fait qu'il y a plus de départs et moins d'arrivées le matin, et vice-versa le soir.