L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) appelle à la révision de la loi régissant les entreprises d'organisation des foires et des salons. Lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège de cette organisation professionnelle à Belouizdad (Alger), Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, a dénoncé «l'anarchie qui règne actuellement dans le domaine de la gestion des foires et des braderies». «La manière avec laquelle s'organise ce genre d'événements porte atteinte à la fois aux commerçants et aux consommateurs.» A cet effet, Zoubir Ouali, manager général de Sogexpo International, lance un appel aux autorités des wilayas afin de gérer l'octroi des autorisations pour l'organisation de ce genre d'événements au lieu des APC. Le rôle de ces dernières dans la gestion des braderies a été vivement critiqué par l'UGCAA. Ce syndicat propose la participation des responsables de wilaya appartenant aux différents secteurs : services d'hygiène, Chambre de commerce, commerçants ainsi que les opérateurs. Au sujet des modalités d'obtention du registre du commerce pour la création de l'entreprise de gestion des foires, M. Boulenouar suggère que l'agrément doit être délivré en fonction du nombre d'années d'expérience que l'UGCAA fixe à plus de 10 ans ou bien d'un diplôme équivalent. L'UGCAA appelle également au contrôle de l'activité de la foire par les services des finances, de la santé ainsi que le ministère du Commerce. Le porte-parole de l'UGCAA appelle par la même au respect de l'objectif du Salon. «On affiche l'organisation d'un salon pour promouvoir le produit national. Une fois autorisé, le salon fait couler des produits provenant de l'étranger. Le Salon est devenu un espace commercial au lieu qu'il soit un espace d'échanges et de partenariat», déplore M. Boulenouar.