La réouverture de ces espaces à caractère commercial a été évoquée à plusieurs reprises, notamment par des hommes d'affaires algériens et étrangers. Les commerçants interpellent le ministère du Commerce pour la réouverture des anciens «Monoprix» dont la mission de gestion leur sera confiée. Cette demande a été faite hier, à Alger, lors de la tenue du 4e congrès de l'Ugcaa et au cours duquel, les participants ont réélu Salah Souilah à la tête du secrétariat général de l'Union. La réouverture de ces espaces à caractère commercial a été évoquée à plusieurs reprises, notamment par des hommes d'affaires algériens et étrangers. La société qui gérait ces espaces, les Galeries d'Algérie, a été dissoute au début des années 90, lorsque l'Algérie a décidé de passer à l'économie de marché. Par cette demande, l'Ugcaa vient de remettre sur le tapis une question qui a fait couler beaucoup d'encre au milieu des années 90. D'autre part, cette organisation commerciale a revendiqué l'effacement des dettes, notamment pour les commerçants qui ont subi des dommages au cours de la période 1992-1999. Le nouveau secrétaire général de l'organisation, Salah Souilah, prendra encore une fois les commandes de l'Ugcaa, malgré la contestation de certains adhérents à l'Union. Rappelons que 15 fédérations regroupant chacune diverses activités commerciales et artisanales devront être créées lors du 4e Congrès de l'Ugcaa, selon le chargé de la communication, et néanmoins, porte-parole de l'Union, El Hadj Tahar Bou-lenouar. La préparation du congrès devait être confiée à Maâmar Hantour, président de l'Association nationale des boulangers et secrétaire général de l'Ugcaa par intérim, après «le retrait de confiance» à l'ancien secrétaire général, Salah Souilah au début octobre 2008. Par la même occasion, les commerçants algériens ont également dénoncé la prolifération du commerce informel au niveau de tout le territoire national, ce qui porte préjudice à l'économie nationale d'une part et pénalise le consommateur de l'autre. «L'éradication du commerce informel devient de plus en plus une nécessité. Les pouvoirs publics sont appelés à mettre un terme à ce genre de commerce nuisible à l'économie nationale», a tenu à préciser un congressiste lors de son intervention. L'Ugcaa, rappelle-t-on, a réitéré fin octobre dernier, une baisse du taux de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) pour le ramener de 17 à 8%. La TVA est derrière la prolifération de l'informel qui a atteint 60% des marchés algériens ainsi que la flambée des prix de produits de large consommation, a soutenu Boulenouar. Il a estimé «qu'il vaut mieux réduire le taux de la TVA que d'augmenter le Snmg (salaire minimum garanti», et d'ajouter: «La seule solution est d'augmenter la production nationale agricole dans le cadre d'une véritable politique d'autosuffisance alimentaire car, il serait pratiquement impossible de maîtriser le marché avec les seuls produits provenant de l'importation.» Toutefois, la spéculation est en grande partie responsable de l'augmentation des prix, beaucoup plus dans le secteur informel que celui réglementé.