Les habitants du village Aït Amirouche, relavant de la commune de Tala Ifassan, située au nord de la wilaya de Sétif, réclament un centre de santé. En effet, l'absence d'une telle structure dans ce village «oublié», accentue les difficultés des habitants, notamment les malades ne bénéficiant pas d'une couverture sanitaire convenable. Rien que pour des petits soins, les malades sont obligés de se déplacer vers le chef-lieu de la daïra de Bouandas, situé à 15 km de cette bourgade, ou parcourir plus de 30 km séparant leur lieu de résidence à l'hôpital de Bougaâ. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le manque de moyens financiers et l'absence de transport pour le transfert des patients, multiplient les désagréments des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Le déficit en infrastructures sportives et culturelles est aussi l'autre tare d'Aït Amirouche dont les habitants interpellent les autorités de wilaya pour qu'elles prennent en considération leurs doléances. K. Ouasli
L'urologie pédiatrique en question
Le service de chirurgie pédiatrique de l'hôpital mère et enfant du CHU Saâdna Abdenour de Sétif, organise, le 6 et 7 avril courant, les 6eme journées de l'enfant. Coïncidant avec le 36e congrès de chirurgie pédiatrique, ce séminaire se focalisera sur l'urologie pédiatrique. Des professeurs d'Algérie, de France et de Tunisie animeront 79 conférences à l'auditorium de l'université Sétif I où sont programmées en outre des tables rondes qui devront regrouper des experts, praticiens et étudiants en médecine, devant profiter d'un tel conclave pour booster et consolider leurs connaissances. Nous y reviendrons. Marwa B. Saisie de 300 comprimés de Cytotec
Les douaniers de l'aéroport de Sétif qui font de la lutte contre les contrebandiers leur principal cheval de bataille, multiplient les saisies. Après celle de 12 comprimés (déclencheur d'avortement) lors du mois écoulé, ces derniers, ont, une fois de plus, réussi à mettre, avant-hier, la main sur près de 300 comprimés de Cytotec, frauduleusement acheminés de France. Selon des sources bien informées, une passagère franco-algérienne âgée de 27 ans, à bord du vol en provenance de Lyon, s'apprêtait à écouler cette quantité. Le produit dont l'unité est estimée entre 15 et 20 000 DA, était dissimulé dans ses bagages. La panique manifestée par la voyageuse a facilité la tâche aux douaniers qui n'ont pas eu trop de mal à découvrir le pot aux roses. La voyageuse qui devra écoper d'une forte amende, sera présentée devant le procureur de la République près le tribunal de Sétif. Notons par ailleurs que le Cytotec, un médicament prohibé en Algérie, est préconisé pour le traitement de l'ulcère gastrique ou duodénal évolutif, celui de maladies de l'estomac et du duodénum dues à la prise de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que pour la provocation de fausse couche. Dounia B.