L'Union pour le changement et le progrès (UCP) a obtenu son agrément. La formation est présidée par Zoubida Assoul, ancienne magistrate et actuellement avocate, qui a annoncé la nouvelle au cours d'une conférence de presse organisée, hier à Alger. Le parti plaide pour le départ du système, le changement de fonctionnement des institutions et le changement des mentalités. Pour Zoubida Assoul, «il est temps que le régime actuel, qui dirige le pays depuis 50 ans, quitte les postes de commandement pour laisser place à un nouveau personnel politique». La conférencière estime également que «le changement est devenu inéluctable pour éviter au pays de sombrer dans le chaos». Concernant l'éventuelle candidature de Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat, Zoubida Assoul pense que «le pouvoir est usé». L'UCP est pour l'alternance au pouvoir, souligne-t-elle, tout en ajoutant qu'«il est inconcevable de rester plus de deux mandats». Dans la foulée, Mme Assoul indique vouloir militer pour une justice indépendante. En tant qu'ancienne juge, elle estime que «le magistrat doit être libéré de toute pression».