Le parti de l'Union pour le changement et le progrès (UCP) a tenu samedi à Zemmouri (Boumerdes) son Congrès constitutif avec la participation de plus de 600 délégués issus de 28 wilayas du pays et de la communauté nationale établie à l'étranger. L'ordre du jour de ses assises, tenues au complexe touristique de Zemmouri sous le slogan "Ensemble, c'est possible", porte sur l'élection de la Direction de cette entité politique, à savoir son président, le Conseil national et un bureau exécutif. Les membres participants au congrès auront également à adopter les statuts, le règlement intérieur et le programme du parti. Les travaux du congrès se sont ouverts en présence de représentants de partis politiques, du mouvement associatif, d'organisations patronales et syndicales et autres personnalités invitées. "L'UCP est une formation +centriste+ se proposant d'être l'une des alternatives au changement", a indiqué la coordinatrice de ce parti, Mme Assoul Zoubida, juriste de formation et militante du mouvement associatif au sein de l'Association "Kahina". Par changement, a-t-elle dit, "nous entendons la rupture avec l'indifférence et le dépassement des intérêts catégoriels et/ou claniques, pour la promotion de la citoyenneté et de l'algérianité, à travers la fédération de toutes les énergies nationales acquises à l'affranchissement du peuple, dont notamment la jeunesse, de toutes les tutelles." Mme Assoul, seule candidate au poste de président, devrait être plébiscitée, dans l'après-midi, chef de file de l'UCP.